C’est le grand soir pour les amateurs de football, votre dernière excuse pour ne pas écouter La Voix! Pour se préparer au Har-bowl, on regarde les meilleurs duos de frères à avoir évolué dans la NFL, l’importance des unités spéciales et on récapitule nos suggestions bouffe et bière.
Une affaire de frères
Les frères Harbaugh ont volé la vedette cette semaine, (à moins que ce ne soit le liquide à base de bois de cerf) et ont levé le voile sur plusieurs anecdotes familiales incluant le fétichisme plutôt malsain du clan envers la lettre « J » Sérieusement, le père s’appelle Jack, la mère Jackie (vrai nom Jacqueline), la sœur Joani, John entraîne les Ravens, tandis que le vrai nom de son 49ers de frère est James Joseph, lui-même fier papa de Jay, James et Jack! Ne vous en faites pas pour eux cependant, la lettre J est généreuse et il reste encore Jeremy, Justin, Jonathan et autres Jacob en réserve pour la future progéniture!
Pause auto-plogue, j’avais d’ailleurs préparé un portrait du cheminement des 2 frères dans le coaching lors d’un tailgate en novembre. Une relecture de circonstance!
Si les Harbaugh sont le premier duo de frangins à patrouiller les lignes de côtés en même temps, le Pro Football Hall of Fame dénombre 348 duos de frères ayant évolué dans le grand circuit. Bien sûr, tous ne furent pas des grandes vedettes, mais 19 des noms sur cette liste se retrouvent tout de même au temple de la renommée. Cependant, aucun duo n’est intronisé ensemble pour le moment, ce qui devrait changer lorsque les # 1 de notre décompte seront éligibles à faire leur entrée à Canton. Il faut dire que les Eddie Payton et Craig Bradshaw n’ont pas connu les mêmes succès que leurs frères Walter et Terry! Comme quoi la génétique n’est pas une science égalitaire! Il y a cependant eu plusieurs très bons duos, dont les 5 qui suivent :
5 ) Les Pouncey : Pas nécessaire d’être receveur de passes ou porteur de ballon pour se faire remarquer. Maurkice Pouncey a pris la ligue d’assaut à sa saison recrue à Pittsburgh s’imposant immédiatement comme un des bons centres de la ligue. Il est un régulier du Pro Bowl depuis Son jumeau, Mike a bénéficié du rendement de Maurkice et fut lui aussi choisi en première ronde par Miami. Il a rejoint son jumeau comme un des bons centres de la NFL et ils devraient dominer encore longtemps. Un autre spécialiste dans l’art de faire la poule s’est ajouté à cette liste cette année, soit Ryan Kalil des Panthers qui a vu son jeune frère Matt dominer à sa première saison comme LT au Minnesota. Voilà 2 familles dont les factures d’épicerie devaient être astronomiques jadis!
4 ) Les Gramatica : Bon OK, c’est un peu exagéré, mais nous avons cassé beaucoup de sucre sur leur dos lors d’innombrables parties de football dans la rue au secondaire, donc c’est le temps de montrer un peu d’amour aux argentins. Martin a d’ailleurs remporté un Super Bowl avec les Bucs en plus de participer à un Pro Bowl au cours de sa carrière de 9 saisons. Bill n’a joué que 5 ans dans le grand circuit, mais a la distinction de la blessure la plus originale que je n’ai jamais vue sur un terrain de football! So many memories!!
3 ) Les Sharpe : Sterling Sharpe (WR) a mené la NFL pour les verges par la passe à 3 reprises, pour le nombre de réceptions à 2 reprises et a participé au Pro Bowl 5 fois au cours de sa carrière de 7 ans écourtée par une blessure au cou. Il fut la première cible de prédilection de Brett Favre à ses débuts à Green Bay. C’est cependant son frère Shannon qui retient l’attention. Sur le terrain, il a remporté 3 Super Bowls et a détenu les records pour le nombre d’attrapés, de touchés et de verges par un TE avant de voir Tony Gonzalez le dépasser. Une magnifique carrière qui lui a valu un buste à Canton. Aujourd’hui analyste à CBS, il se fait remarquer par ses opinions aussi tranchées que comiques comme celle sur Kyle Boller « I’ve got a better chance of winning the Kentucky Derby on the back of a donkey then they have of winning a Super Bowl with Kyle Boller » ou cette mémorable prise de bec avec Ray Buchanan en marge du Super Bowl XXXIII.
2 ) Les Barber : L’étoile de Tiki Barber n’a cessé de pâlir depuis sa retraite en 2006. Ses commentaires à l’endroit d’Eli Manning, ses insuccès à la télé et son comportement de colon alors qu’il a planté sa femme là pour une plus jeune lorsque celle-ci était enceinte de jumelles n’ont rien fait pour l’aider. Sauf que sur le terrain, Tiki fut un très bon contributeur une fois ses problèmes de contrôle du ballon réglés. Sa meilleure campagne fut en 2005 alors qu’il a amassé 2 390 verges totales, dont 95 sur un jeu qui demeure à ce jour la plus longue course de l’histoire des G-Men. C’est toutefois le CB Ronde qui est le meilleur athlète de la famille, lui dont la carrière se poursuit toujours à l’âge de 37 ans. Converti en safety, il a de nouveau connu du succès en 2012 débutant tous les matchs, réussissant 91 plaqués, 13 passes déviées et 4 interceptions. Comme son frère, il n’a jamais changé d’équipe et il est le seul membre des Bucs restant de l’équipe championne du début des années 2000. Ses 47 interceptions et 200 passes déviées en carrière devraient lui ouvrir les portes du temple de la renommée.
1 ) Les Manning : Que dire qui n’a pas déjà été dit? Peyton vient d’être récompensé pour son incroyable retour cette année et pourrait bien être considéré comme le meilleur quart-arrière de l’histoire lorsqu’il accrochera ses crampons. Il a aussi la distinction du meilleur sketch à Saturday Night Live par un sportif. Son frère Eli n’a pas encore le même aura, mais il compte une bague du Super Bowl de plus et il est le Manning le plus performant sous la pression. Et il n’est pas trop mauvais dans la comédie lui non plus! Sur le terrain, nous attendrons la fin de leur carrière avant de juger, mais derrière la caméra, l’aîné est dur à battre!!
Pour finir, il est intéressant de souligner que 2 participants au match de demain proviennent d’une famille aux multiples rejetons dans la NFL. Vernon Davis est le frère du CB des Colts Vontae et l’autoproclamé meilleur receveur de l’histoire Randy Moss a vu son demi-frère un peu plus corpulent Eric disputer trois saisons sur la ligne offensive des Vikings au tournant du siècle.
L’importance des unités spéciales
Les unités spéciales représentent toujours l’aspect le moins disséqué avant un grand match. Pourtant, parlez-en aux fans des Bills qui font encore des cauchemars en pensant à Scott Norwood ou au contraire à ceux des Pats qui doivent leurs 2 premiers triomphes au pied décisif d’Adam Vinatieri, cet aspect pourrait faire la différence ce soir. A cet égard, la peur est dans le camp des Niners, qui doivent espérer que David Akers retrouve sa confiance dans l’environnement le plus stressant qui soit! Good luck with that!!
Outre les placements, les retours de botté représentent souvent un aspect clé du match. Pas toujours évidemment. Même décrit en hongrois, le retour de 92 verges de Devin Hester pour la majeur sur le jeu inaugural du Super Bowl XLI n’a pas suffit aux Bears pour l’emporter. Par contre, 3 ans plus tard, les Colts n’ont pas survécu à l’incroyable guts de Sean Payton et des unités spéciales des Saints qui ont débuté la seconde mi-temps avec un botté court qui a changé l’allure du match.
Les Ravens n’ont qu’à puiser dans leur propre histoire pour attester de l’importance des retours de botté. Leur triomphe en 2001 est évidemment attribuable à leur démentielle défensive, mais c’est le jeune Jermaine Lewis qui a scellé l’issue du match. Alors que les G-Men venaient eux-mêmes d’inscrire un TD sur les unités spéciales pour se remettre dans la rencontre et générer enfin un peu de momentum positif, le retourneur des Ravens leur a immédiatement remis la monnaie de leur pièce en ramenant le botté d’envoi jusqu’au bout pour porter le pointage à 24-7. (allez à 1:10 sur la vidéo) L’écart revenait ainsi à 17 points et les mauves n’ont plus jamais regardé en arrière.
Évidemment, qui dit unités spéciales au Super Bowl ne peut oublier Desmond Howard des Packers, à qui Brett Favre doit son unique bague de champion et seul représentant des unités spéciales à être choisi joueur le plus utile dans l’histoire de la Grand Messe. Howard amassa un total de 244 verges en retour de bottés, dont 99 sur ce touché qui cassa les reins des Patriots de Drew Bledsoe et Bill Parcells. Personne ne sait ce que cette année nous réserve à ce chapitre, mais en Ted Ginn Jr. et Jacoby Jones, les 2 équipes comptent sur des joueurs capables de s’imposer et de ramener de nouveau l’aspect oublié du football à l’avant-scène.
Une mauvaise journée pour la diète
Vous ne pourrez pas dire qu’on ne s’occupe pas de vos bourrelets à 6VB. Notre livre de recettes était déjà bien garni, mais avec l’aide de l’ami Wallette, notre chef cuisinier, Nick « sœur Angèle » T. en a rajouté quelques couches en nous proposant quelques recettes pas piquées des vers pour varier votre menu. Vous trouverez ci-bas les liens vers toutes les recettes proposées ces derniers jours en plus de celles des années précédentes
El Lomito
Le Chili du Kansas
Les cornichons panés
Quelques snacks d’après-midi
Recettes des années précédentes
Évidemment, nous ne voulons surtout pas négliger l’importance du houblon dans le déroulement de votre journée et Tony Savoie s’est commis avec plusieurs suggestions des plus intéressantes. Pour ma part, les produits de la micro-brasserie Dieu du Ciel ainsi que ceux de celle de l’Île d’Orléans seront dans mon frigo aujourd'hui. À la bonne vôtre!!
Nick T. sera d’office pour le résumé du match. Et que le meilleur frère gagne!
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble