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Critiques Séries : Zero Hour. Saison 1. Pilot.

Publié le 03 février 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Zero Hour // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Après un court passage au cinéma avec The Experiment, Paul Scheuring, le créateur de la très bonne Prison Break, est de retour à la télévision avec Zero Hour. Autant vous dire que j'étais excité à l'idée de découvrir cette toute nouvelle série. De plus, ses faux airs de Da Vinci Code m'ont encore plus excité, faisant alors de Zero Hour l'un des projets que j'attendais avec la plus grande impatience en mai dernier lors des commandes des networks. Ravi de voir en tout cas que l'idée reste assez curieuse. Tout au long de ce premier épisode, et après une mise en place assez pâteuse, nageant dans le grand n'importe quoi, nous allons suivre les aventures de Hank. J'ai trouvé assez grossier le fait que l'on intègre ce personnage directement dans la mythologie de la série alors que finalement, cela aurait pu être plus fun de le faire différemment. Du coup, on n'y croit moins à cette quête. Quoi qu'il en soit, le rythme est assez bien pesé et les évènements s'enchainent donc à une vitesse folle.
En tant qu'éditeur du magazine "Modern Skeptic", Hank Foley consacre sa vie a débusquer des indices, élucider des mythes et même révéler au grand jour des complots. Mais lorsque sa jeune épouse est kidnappée pour d'obscure raisons, il s'embarque dans l'une des plus mystérieuses aventures de l'histoire de l'humanité. Une carte au trésor cachée dans une vieille montre qu'elle détenait pourrait mener à une découverte cataclysmique. Hank doit déchiffrer les énigmes, les symboles et autres secrets que renferment cette carte, avant que les réponses ne tombent entre de mauvaises mains. Avec l'aide de deux jeunes associés et d'un agent du FBI, il s'engage dans une véritable course contre la montre pour retrouver sa femme et sauver l'humanité d'une gigantesque conspiration.

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On n'a pas le temps de respirer et l'on trouve déjà tout ce qu'il faut pour que la série démarre sur les bonnes bases. On retrouve Anthony Edwards, que l'on n'avait pas vu depuis son rôle de Mark Greene dans Urgences. Cela fait plaisir de le voir (même si je ne l'ai vu que durant une seule saison de la série médicale de NBC). Un acteur plutôt convaincant dans le rôle principal de Zero Hour, et qui parvient aussi à nous faire croire à son destin. La série s'est associée aussi à Scott Michael Foster (Greek) qui pour le moment se contente d'être le running gag ambulant aux blagues pas toujours très justes. Et puis le trio de tête est clôturé par Jacinda Barrett (Suits) que j'ai trouvé plutôt bonne dans son rôle de jeune fille curieuse et avide d'aventures. Ce sont trois personnages différents mais qui se retrouvent dans une situation où leurs talents seront finalement complémentaires. Un peu comme avec l'agent du FBI un peu trop collante qui veut tout savoir.
Le casting est même renforcé par la présence de Charles S. Dutton ou encore de Michael Nyqvist (Millenium). Ce dernier incarne certes de façon assez caricatural, le grand méchant de l'histoire. Après ce premier épisode, je dois avouer que je suis un peu moins emballé que prévu. J'avais surement trop d'attentes vis à vis de Zero Hour. Ce n'est pas grave, le mystère m'intéresse toujours autant. Quelques bonnes idées mais un ensemble pas toujours très équilibré et des passages ridicules. Mais c'est aussi le soucis de certaines séries dans le premier épisode, surtout pour des séries feuiletonnantes comme celle ci. Je vais tenter de ne pas trop me plaindre car ce genre de séries se fait tellement rare sur les networks de nos jours. Il était temps que je retrouve quelque chose dans la veine de ce que je pouvais aimer il y a quelques années (Vanished, Kidnapped, Traveler). Ces séries "course contre la montre" qui ferait passer The Amazing Race pour un centre de vacances pour le coeur.
Note : 6/10. En bref, un premier épisode rythmé malgré quelques erreurs et un manque d'équilibre sur les révélations. Une mise en place laborieuse au début qui finie par prendre forme sur la fin. Suffisamment mystérieux pour donner envie de poursuivre.

Le grand effeuillage


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