Annoncé comme une mauvaise opération sportive pour les Girondins, le départ de Yoan Gouffran était une nécessité financière pour le club. L’attaquant, auteur de 12 buts toutes compétitions confondues, s’est exilé vers le Nord de l’Angleterre et le club de Newcastle.
Son départ, conjugué à celui du Brésilien Jussiê, prêté au Qatar, a été vécu comme un affaiblissement de l’équipe aux yeux de nombreux supporters.
L’arrivée de Rolan, jeune Uruguayen de 19 ans que personne ne connaît réellement, ressemble à un vrai pari tenté par les dirigeants Girondins.
Mais force est de constater que, depuis ce transfert, les Bordelais enchaînent les bons résultats. 3 victoires consécutives, « sans attaquant véritable » aux dires de tous, face à Moulins en Coupe de France, à Nice et face à Valenciennes. On ne parlera toutefois pas de la manière, certains succès ayant été obtenus dans la douleur.
David Bellion, nouvelle arme offensive des Girondins ou pétard mouillé ?
Mieux, les Bordelais ont inscrits 5 buts sur ces 3 matches, eux qui restaient sur une défaite à domicile face au PSG.
Et si le départ de Yoan Gouffran était l’électrochoc dont avaient besoin les Marine et Blanc ? Certains joueurs, comme David Bellion, ont du être alignés faute de mieux. Et se révèlent plutôt efficace.
Sur Twitter, je m’étais moqué du manque d’ambition des Girondins en tweetant :
On attend avec impatience le communiqué de JeanWii pour nous annoncer que c’est David Bellion qui va remplacer Yoan Gouffran… #FCGB
— Mathieu Blaize (@matblaize) 22 janvier 2013
L’ancien attaquant de Manchester United me fait mentir car, après 3 matches de suite, il a tout de même inscrit son 3ème but de la saison face à Valenciennes, dont 2 sur ces 3 matches. Et a mis fin à 3 ans de disette en championnat.
Il faudra bien sûr confirmer sur les 25 derniers matches et l’effectif semble assez limité pour pouvoir tenir la Coupe de France, l’Europa League et le championnat jusqu’au mois de mai.
Mais au soir de la 23ème journée, il permet aux Bordelais de pointer à la 4ème place, inespérée si on se fie aux cris de cassandre des différents « spécialistes » des plateaux télé.
Pour leur répondre, je me contenterai de leur dire « qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ! »