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Le sourire enjoliveur tous les quatre jeudis

Publié le 11 décembre 2012 par Desfraises
Le sourire enjoliveur tous les quatre jeudisLe magazine Vivre Paris (n°13), le 12 décembre dans les bacs
Piqué par l’envie d’enrichir ma comprenette d’une activité intellectuelle inédite (une première expérience dans la presse écrite), j’ai gentiment harcelé le rédacteur en chef d’un magazine en manque de correcteur. Un magazine qui parle de Paris comme j’aime. Non de matière institutionnelle (beurk) ou touristique (re-beurk). Vivre Paris. Un trimestriel en vente légale. Le n°13 sort tout bientôt (le 12 décembre). Tour à tour stylé, impertinent, toujours informatif, rarement ennuyant, Vivre Paris parle de ceux qui font la richesse culturelle et humaine de Paname. La capitale comme vivier intarissable d’événements, de rencontres, de possibles.
C’est donc Vivre Paris qui essuie actuellement mon humeur correctrice. Autrefois traducteur-adaptateur pour des romans sentimentaux légèrement érotiques, ou ensuite éditeur pour une revue présente sur le web dans 5 pays, j’ai fièrement porté la casquette de relecteur, de rédacteur, de community manager aussi (les réseaux sociaux, ça me chatouillait déjà). Attaché à donner à l’internaute, au lecteur, de la belle ouvrage, je n’ai jamais su tolérer des papiers torchés, écrits par-dessus la jambe. Vous qui me lisez de temps en temps, ici, ou sur Twitter, vous n’ignorez pas que j’aime détester et fustiger mes amis journalistes à ce propos.
Là, m’est donnée l’occasion de réécrire les bouts de phrases ni faites ni à faire, correctes tous les quatre jeudis, de biffer, d’atomiser les fautes d’orthographe, de grammaire, de typographie aussi, de corriger les noms propres que le journaliste aura écorchés, c’est plus fort que lui, le nom d’une avenue célèbre parisienne, d’un artiste reconnu ou pas encore. Ainsi, vérifiant l’orthographe des noms propres, je fais le grand écart, je moteur-de-recherche Io Ming Pei ou Brigitte Lahaie. C’est éclectique, j’adore.
Et le petit matin parisien, ouvrant ma fenêtre à laquelle toque la mésange, me servant le réveil, je sirote religieusement mon café, armé de mon humeur gaie et tranchante, j’entame la lecture d'un article et je ris de lire : « personne ne résiste à son sourire enjoliveur. » Ça n’était hélas pas le papier sur le salon de l’auto rétro…

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