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Elections d’appareil : élections-magouilles

Publié le 20 novembre 2012 par Patrickmottard @patrickmottard

Le faible écart entre Copé et Fillon est presque un aveu : le scrutin ne pouvait pas échapper au candidat qui tient l’appareil du parti. Exactement comme il y a quatre ans, la victoire ne pouvait pas échapper à Martine Aubry (de quelques voix également), la candidate de l’appareil face à Ségolène Royal.
En fait, les élections militantes à l’intérieur d’un parti politique appartiennent à deux catégories :- les élections sans enjeu, et en général, tout se passe bien avec un faible taux de participation ;- les élections avec enjeu de personne, et dans ce cas, le candidat de l’appareil jouit d’un avantage considérable (choix des lieux, des horaires et des dates de vote, possession de fichiers, possibilité de régulariser certaines cartes au dernier moment, bourrage d’urnes, commission de recours aux ordres).
Pour ma part, je me suis trouvé confronté assez souvent à ce type de situation lors d’une vie antérieure au PS (pour une échéance importante, il y a quelques années, on m’a même avoué benoîtement une inversion du résultat…)
C’est la raison pour laquelle j’ai jeté l’éponge en 2007 pour l’investiture des municipales, sachant très bien que, comme Fillon, comme Ségolène, je serai battu des quelques voix nécessaires (un mois avant l’échéance, je ne connaissais toujours pas le corps électoral…).
Il faut donc éviter ces pseudos votes militants et suivre l’exemple du PS qui a su, par les primaires présidentielles, sortir du cauchemar du Congrès de Reims. Avec un corps électoral important, les manœuvres d’appareil perdent une grande part de leur efficacité et la démocratie interne devient ainsi une réalité.
A méditer.

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