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Critiques Séries : Elementary. Saison 1. Episode 14.

Publié le 04 février 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Elementary // Saison 1. Episode 14. The Deductionist.


Quand l'on a entre les mains la possibilité d'être diffuser derrière le plus gros lead-in de la télévision américaine (le Superbowl), forcément la pression doit être monstrueuse. Cette année, CBS a décidé de diffuser Elementary, sa dernière nouveauté après avoir tenté il y a quelques années de lancer une émission (Undercover Boss) avec succès. Les séries policières n'ont jamais vraiment fait fortune derrière le Superbowl, comme Esprits Criminels qui avait réalisé un score assez décevant. Mais ce n'est pas grave car CBS croit en Elementary et elle a besoin de la faire connaitre au plus grand nombre. Bizarrement, je n'y crois pas du tout mais ce n'est pas grave car moi, j'aime Elementary. Et je vais vous dire pourquoi cet épisode du Superbowl était excellent malgré le fait qu'il ait fait l'erreur de ne pas introduire Moriarty. Je me demande bien ce qui est passé par la tête des scénaristes qui avaient ici une occasion en or d'introduire le grand vilain, le grand ennemi de Sherlock. Cela aurait certainement été beaucoup plus impressionnant à suivre.

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- Sherlock Holmes a de l'humour
Le héros sait se détendre, il sait aussi s'amuser avec le téléspectateur. La séquence d'introduction, directement dédiée au public du Superbowl rotant encore sa bière Budweiser et ses chips Doritos. Des filles légèrement vêtues vont s'amuser sur une musique entrainante et hop... tout cela pour conclure une affaire comme Sherlock est sensé en conclure. Tromperie sur la marchandise, ce n'était qu'un apât. Mais derrière cette petite séquence se cache une série qui aime distraire son public. Sherlock est un personnage qui a un égo assez important et qui aime bien amuser la gallerie. Il parvient ici à le faire avec beaucoup de classe mais pas forcément de distrinction. En tout cas, j'ai adoré cette entrée en matière qui permet à Elementary de prouver que finalement, la série sait s'adapter à toutes les situations. Je pourrais également citer l'humour de Watson et de sa relation avec Sherlock alors que son appartement sert de lieu de tournage à des films pornographiques.
Bien que cette intrigue n'était pas nécessaire, elle permet d'apporter de très bonnes choses à l'épisode et notamment cette auto dérision dont la série télé fait preuve depuis plusieurs semaines maintenant. On sent que tout le monde est à l'aise et à sa place. Bien que ce soit assez dommage de ne pas aller plus que l'humour que l'épisode propose, je crois que malgré tout, cet épisode était séduisant. Il apporte à la série ce qu'elle n'aurait certainement pas pensé faire lors de son lancement. L'adoption de la dynamique entre Watson et Sherlock est différente maintenant. Et surtout bien plus plaisante. Pourtant, cet épisode fonctionne sur quelque chose qui a des siècles dans le monde des séries américaines, et c'est assez simpliste à mettre en oeuvre. Peut être mais cela fonctionne toujours aussi bien alors pourquoi s'en priver, vous ne pensez pas ?
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- Des cas intelligents et intelligibles
L'une des plus grandes forces d'Elementary c'est de nous proposer généralement des épisodes intelligents, mettant en avant la science de son héros. Le fait qu'il y ait une fois de plus un personnage pour rendre le tout encore plus exotique, moi j'ai adoré. En effet, Holmes retrouve Kathryn Drummond, une profiler du FBI qu'il avait déjà rencontré par le passé et qui avait tenté de faire son profil. Elle avait même prédit qu'il deviendrait accro à la drogue. Cette agent du FBI se retrouve être l'une des ex de Sherlock, mais aussi celle qui avait capturé Ennis, un tueur en série récemment évadé. J'ai trouvé assez amusant la manière dont les choses sont faites cette fois encore. Notamment vis à vis du tueur en série, Ennis. Ce dernier est un personnnage assez complexe que la série télé a beaucoup aimé complexifier. Mais c'était intelligible dans le sens où l'on comprend rapidement ce que l'on a sous les yeux et les divers profils qui sont fait. Sans être le meilleur cas d'Elementary, il était tout à fait honorable et surtout palpitant lors de la première partie de l'épisode où les choses s'enchainent à vitesse grand V. Mais la manière dont les choses se recoupe (l'entrainement de Sherlock au bâton et l'arrestation d'Ennis à la fin) est maligne et réussie.
- Une relation Sherlock - Watson toujours aussi charmante
Je pense qu'Elementary ne mettra jamais Sherlock et Watson ensemble. Ce n'est pas possible dans ma tête de voir les deux personnages construire une relation de couple, mais j'aime bien l'idée qu'ils ressemblent à un vieux couple justement. La dernière séquence de l'épisode avec les petits cadeaux que fait Sherlock à son amie Watson furent d'excellents. Et encore une fois tout cela prouve qu'ils vont terriblement bien ensemble. Finalement, j'aimerais peut être que les scénarites creusent un peu plus le filon, notamment vis à vis de Watson qui à mon avis pourrait gagner à devenir encore plus importante dans la vie de Sherlock. Maintenant qu'elle va quitter son appartement et emménager quelques temps chez Sherlock, j'espère que les choses vont évoluer drastiquement et que leur relation de colocataires apportera alors son lot de bonnes surprises. Mais je fais confiance aux scénaristes sur ce point de vue là.
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Finalement, ce nouvel épisode post-Superbowl fonctionne sur les mêmes rouages que les premiers épisodes de la saison, mais les utilise toujours ausisi bien. Si l'épisode est très bien c'est uniquement grâce à l'ingéniosité des scénaristes qui savent mélanger les bons ingrédients de la meilleure façon qu'il soit.
Note : 8/10. En bref, un solide épisode. Que demander de plus.


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