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Le minutieux travail de l’écriture pour le web

Publié le 13 novembre 2012 par Loeilaucarre @loeilaucarre

Écrire pour le web ne s’improvise pas. Si n’importe qui peut prendre une feuille de papier et y coucher toutes ses pensées, il n’est pas si simple de rédiger un contenu pour le web.

Pourquoi ? Parce qu’on ne lit pas sur un ordinateur, sur une tablette ou sur un smartphone de la même manière qu’on feuillette un bouquin. La fatigue des yeux rivés sur l’écran, la volatilité de l’attention souvent distraite par d’autres éléments sur la page, ou encore la multitude de billets publiés chaque jour rendent le lecteur moins disponible et moins concentré.

Bien que le contenu soit roi sur Internet (car sans contenu, le web serait bien peu de choses), il n’empêche que certaines règles de base s’imposent, tant sur le fond que sur la forme des billets de votre blog.

Le minutieux travail de l’écriture pour le web

Le fond, une architecture de précision

Petit aparté : si vous souhaitez rédiger un contenu pour le web, et a fortiori sur un blog, nous partons du postulat que vous avez une idée précise des objectifs à atteindre. Car au-delà du souhait (que nous avons tous je pense) de remonter dans les résultats du Saint Google, quelle est votre stratégie de contenu ? Quelle est votre ligne éditoriale ? Qui souhaitez-vous toucher ? Quelles sont les thématiques qui vont intéresser votre public ? Bref, autant de réponses à apporter qui vous permettront de ne pas parler dans le vide.

Avant de se lancer tête baissée dans la rédaction d’un billet, il est indispensable de réfléchir préalablement à votre angle d’attaque : quel aspect du sujet souhaitez-vous traiter ? Car si j’ai appris une chose depuis que je suis content manager, c’est qu’on ne peut pas parler de tout, faute de publier de véritables pavés, imbuvables tant ils sont longs à lire. L’angle d’attaque permet donc de définir par quel bout on va prendre le sujet et ce qu’on va en dire.

C’est ensuite grâce à cet angle d’attaque que vous allez pouvoir dérouler votre plan : les idées principales seront vos sous-titres, et vos arguments votre ligne directrice. Pour faciliter la lecture, il convient souvent de rédiger une idée par paragraphe. En plus de structurer le texte, vous gagnerez en lisibilité.

Enfin, dans une optique d’optimisation de votre référencement naturel, pensez à choisir les bons mots. En général, ça coule de source, il est rare de parler de point de croix sur un blog dédié à la veille, mais sait-on jamais ! Cependant, s’il est tentant de placer ces mots clés un peu partout, n’oubliez pas que votre contenu est écrit pour les humains, et pas uniquement pour des robots. Il faudra donc trouver un juste équilibre entre l’amélioration de votre référencement et les attentes de votre public, car sans visiteurs, votre blog ne sera qu’une coquille vide.

La forme, un travail d’orfèvre… ou presque

Votre contenu est écrit, tout beau tout neuf… Mais pas encore prêt à être publié. En effet, un texte brut a besoin d’être mis en forme pour être lisible et attractif pour le lecteur, tout en balisant le chemin de l’indexation de votre prose par les moteurs de recherche

Première étape, utiliser la mise en forme prévue sur votre plateforme de blog pour hiérarchiser et bien organiser votre contenu. Vous pourrez ensuite utiliser les options de mise en forme de votre éditeur de texte en ligne pour ajouter les balises html essentielles au référencement, sans avoir à les connaitre. Ainsi, le texte prendra une forme différente (police plus grande, gras, italique…) pour guider le lecteur et le moteur de recherche lors de leur visite sur votre billet. D’ailleurs, je vous conseille vivement d’utiliser votre éditeur de texte en ligne sans passer par votre logiciel de traitement de texte (word, au hasard), ce qui vous évitera de grosses déconvenues…

Le minutieux travail de l’écriture pour le web

L'essentielle mise en forme : guider et aérer la lecture

Autre point essentiel, les contenus multimédias. S’il y a deux choses à retenir, je vous dirai de :

  • réduire la taille et le poids de vos fichiers au strict minimum,
  • renseigner les champs à votre disposition, notamment la balise « alt » ou « contenu alternatif », pour ajouter du texte à vos images ou à vos vidéos (mots clés, courte description, etc.).

Pourquoi ? Parce que les moteurs pénalisent les sites trop lourds, et parce qu’ils ne comprennent que le texte. D’ailleurs, en ajoutant du texte, vous rendrez aussi service aux personnes en situation de handicap, qui ne pourraient pas lire ou entendre votre vidéo par exemple.

Enfin, pensez à personnaliser vos liens, qu’il s’agisse des liens hypertextes (« cliquez ici » versus « en savoir plus sur nos formations ») ou des url de vos pages (« monsite.fr/123456″ versus « monsite.fr/formation »), que les moteurs ET les lecteurs comprendront beaucoup mieux.

Bref, votre contenu est tout beau, tout propre, il ne reste que quelques secondes de patience avant de cliquer sur « Publier ». Une dernière relecture s’impose pour vérifier que vous n’avez pas laissé trainer une coquille. Une fois que tout est prêt, il ne vous reste plus qu’à appuyer sur le fatidique bouton… Et à promouvoir votre nouvel article sur les réseaux sociaux. Mais ça, c’est une autre histoire.


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