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La décennie de la honte

Publié le 19 octobre 2012 par Jeanpaulbrouchon

Au vu des rebondissements quotidiens de l’affaire Armstrong, il apparaît que le cyclisme est bien mal en point.
Un véritable "merdier", où évoluent impunément des voyous habillés en coureurs, des directeurs sportifs minables, des managers crapuleux, des médecins véreux, des financiers complices et des dirigeants corrompus et peu recommandables, entre autres. La belle équipe ! Celle qui est en train d’écoeurer par ses magouilles des millions de passionnés et d’amoureux du vélo.
Heureusement il reste tout de même dans le peloton des éléments de grande probité qui échappent aux éclaboussures et à la critique. Si, si, il y en a plus qu’on ne croit. Et il est à espérer qu’ils parviendront ces prochaines saisons à redonner à leur sport cette crédibilité
qu’un champion millionnaire - mais totalement frelaté et affairiste - a réduite à néant par sa frénésie de gloire et de grandeur.


On ne mesurera définitivement l’ampleur du désastre que quand la boîte de Pandore aura fini de fournir ses révélations contre les acteurs de cette « décennie de la honte » ! Dix années de tricheries, d’arrangements, de palmarès bidon. Un cataclysme qui touche l’un
des sports les plus médiatiques qui soient. C’est sans doute pour cela que d’aucuns n’hésitent pas à franchir le Rubicon afin d’accéder aux contrats de plus en plus lucratifs. Une évolution qui touche le sport professionnel, le football en particulier, menacé d’une grave crise financière et qui pourrait bien, un jour ou l’autre, connaître à son tour la descente aux enfers.
En attendant, Armstrong l’arrogant est comme un naufragé en pleine mer démontée. De plus en plus isolé, abandonné (sauf par ses avocats) et soumis à des menaces qui pourraient bien entamer ses économies. Car beaucoup n’oublient pas qu’ils ont dû passer à la caisse et débourser des sommes colossales dans des procès perdus pour avoir évoqué un dopage qui n’existait pas. Enfin, jusqu’à ce que l’USADA ne décide de mettre fin à cette
trop longue imposture et ne fournisse à l’US Postal  l’occasion de saisir la justice américaine pour détournement de fonds publics. Avec risque de parjure pour Armstrong s’il était appelé à témoigner. Car il a toujours nié sous serment  ses liens avec le docteur Ferrari aux enquêteurs de la Food and Drug Administration !
Alors là, pas sûr que ses « amis » de l’UCI puissent le sauver une nouvelle fois…

Bertrand Duboux

PS : le procès du Dr. Fuentes (affaire Puerto) doit avoir lieu en janvier prochain à Madrid.


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