Qui dit James Bond dit Sean Connery. Des heures de visionnage, tant au cinéma qu’à la maison avec les VHS (traduction pour les juniors : d’énooormes cassettes vidéo à mettre dans un magnétoscope) l’ont définitivement adoubé comme THE interprète absolu de mon héros préféré. Il y a quelques mois, sa nouvelle addiction diététiquement correcte pour le Coca zéro m’avait chagrinée mais il faut croire que le môssieur avait fait le choix de surveiller son cholestérol et son diabète. Exit la vodka-Martini donc… Je n’adhérais pas plus à Daniel Craig, que j’aurais plus volontiers mis dans le rôle de l’espion qui venait du froid façon ex-KGB. La sortie de Skyfall allait donc être l’occasion de confirmer mes doutes. Ou pas.
James doute. Hé oui, tout arrive. Je ne reviens pas sur la scène du bar et du scorpion, façon « je-suis-une-âme-en-peine-et-cherche-à-me-faire-des-sensations-fortes-because-suis-p’tet-plus-assez-jeune-pour-retourner-reprendre-du-service-et-éventuellement-me-faire-trouer-le-buffet-alors-je-fais-mumuse-avec-des-bestioles-qui-piquent », elle n’a pas d’intérêt. Mais j’ai retrouvé la vodka-martini « au shaker et pas à la cuiller » (quoiqu’il n’a même plus besoin de le préciser, même à Macao), l’Aston Martin « historique » (pour un seul épisode je le crains : je doute qu’elle soit à nouveau opérationnelle…), une jolie Eve Moneypenny, un jeune Q version 2.0 (physiquement le clone de Sherlock Holmes diffusé sur France 3) : bref tous les codes qui me rappellent les bons vieux Dr No, Bons baisers de Russie, Goldfinger, L’espion qui m’aimait ou encore Goldeneye…
Ok Daniel, vous n’étiez pas ma préférence à moi, mais sur ce coup là, vous m’avez épatée