Ripper Street // Saison 1. Episode 6. Tournament of Shadows.
Sans surprises et suite aux bons scores qu'elle réalise sur BBC One, Ripper Street a été renouvelée pour une seconde saison. Je ne suis pas sûr de la regarder.
Disons qu'il n'y a rien qui m'a réellement attaché à la série durant cette première saison pour le moment. Mais comme par hasard, le dernier épisode de la saison me donnera envie de poursuivre
l'aventure. Enfin, j'attends de voir avant de pouvoir juger. Mais cet épisode change déjà la donne, en quelque sorte. En effet, cet épisode se charge de nous raconte un peu plus de l'histoire des
personnages. Et c'est une bonne chose dans le sens où les personnages sont les seuls à pouvoir nous donner envie de revenir de semaines en semaines. Bien que l'épisode n'ait rien d'exceptionnel,
les divers rebondissements vont parvenir à dépasser mes attentes. Je me suis donc surpris à trouver l'ensemble plutôt digeste (contrairement à la plupart des épisodes diffusés jusqu'ici). Il
était temps que l'on nous révèle les secrets de Reid.
Ce personnage à l'apparence sans problème qui va finalement être rattrapé par son histoire. Très loin de ce que peut faire d'autres séries policières anglaises (Luther,
Sherlock), Ripper Street se sert cependant assez bien de son temps. Car ce qu'il faut rappeler c'est que cette série est une série policière d'époque qui nous
ramène à l'époque de Jack l'Eventreur. Dommage d'ailleurs que Ripper Street ne s'inspire pas un peu plus de From Hell (avec Johnny Depp) dont
j'avais adoré l'ambiance et qui aurait collé parfaitement à Ripper Street (bien que le pilote en prenait quelques idées). Ce complot communiste était assez amusant à suivre er
permet surtout d'ajouter quelques séquences d'action à la série ce qui n'est pas négligeable alors que celle ci a plutôt tendance à m'ennuyer d'épisodes en épisodes. Du point de vue émotionnel,
Ripper Street tente alors de nous convaincre que Reid est quelqu'un qui peut s'engager dans une relation amoureuse.

Note : 5/10. En bref, des personnages un peu plus creusé mais toujours de la superficialité. Malheureusement.
