Le Vol des Cigognes // Mini-series. Partie 2.
Après une première partie prometteuse, l'adaptation de Le Vol des Cigognes par Jan Kounen font dans le grand n'importe quoi avec cette seconde partie
particulièrement vaseuse. Le côté transhumance et drogue est très bien géré à l'écran avec la réalisation de Kounen, mais c'est uniquement cela qu'il y avait de réussi. Car j'ai eu l'impression,
scénaristiquement parlant de revoir les plus sombres heures de XIII. Le Vol des Cigognes avait le potentiel de finir en beauté mais je pense que j'ai hâte de
lire le livre qui prend maintenant la poussière depuis deux ans sur une étagère. Je sais, je donne à lendemain tout ce que je devais faire la veille (un peu comme le héros de Bref quoi). Cette
seconde partie continue de développer ce que l'on avait déjà pu voir durant la première partie. Le voyage de Jonathan dans le sillage des cigognes le mène parmi les tsiganes de Bulgarie, dans les
kibboutz d'Israël ou encore aux confins de l'Afrique centrale.
J'ai trouvé l'idée assez amusante mais plutôt mal gérée par les scénaristes. Si la première partie semblait être une adaptation fidèle avec la folie d'une personnage : celle du réalisateur, la
seconde partie est assez décevante. Le tout est si embrouillé que l'on ne parvient pas à comprendre ce que Le Vol des Cigognes tente de réellement nous raconter. Nous mélangeons
les voyages et les genres. Bien que cela puisse être efficace par moment, j'ai trouvé ça assez vaseux aussi à d'autres moments où les longueurs commencent sérieusement à enfler. Les souvenirs
terrifiants de Jonathan étaient surement l'une des plus mauvaises idées de la mini série. On sent qu'il ne se passe pas grand chose de ce point de vue là, et je suis certain que la mini série
aurait gagné à ne pas se laisser avoir par ce trait de caractère.

Note : 4/10. En bref, une seconde partie ratée car beaucoup trop confuse.