Bien sûr, ils prennent les immigrants comme un groupe monolithique. En fait, une partie des immigrants s’assimilent rapidement aux Québécois de souche dans leur habitus démographique, ce qui tire la natalité immigrante globale vers le bas, tandis qu’un bloc substantiel d’immigrants font beaucoup plus d’enfants que la moyenne, ce qui stabilise vers le haut la natalité immigrante globale.
Quant au vieillissement de la population, c’est seulement un problème si la génération Y accepte, dans le futur, de supporter le poids écrasant des grasses retraites de la génération du bébé-boum imprévoyante. Mais on peut tout aussi bien abandonner les bébé-boumeux, les plus choyés de l’histoire de l’humanité, à leur propre irresponsabilité.