Deception // Saison 1. Episode 5. Why Wait.
Mia, la seule fille qui n'a jamais rien fait de mal se retrouve propulsé sur le devant de la scène dans cet épisode alors que la presse révèle que Vivian était sa mère biologique. La question
maitenant est de savoir qui est le père biologique de Mia, mais pour cela, je suppose que c'est bien évidemment le patriarche de la famille. Ce que j'ai trouvé d'intéressant c'est le fait que cet
épisode déconstruit complètement le monde de Mia, et ce jusqu'à la fin de l'épisode et le moment où elle s'enfuie avec Kyle, son bad boy de motard. Je ne m'attendais pas du tout à ce que
Deception aille aussi loin avec ce personnage et surtout dans les révélations bien que c'est un grand classique déjà vu dans une série comme... Dirty Sexy Money (dont on sent
parfois encore l'odeur quand l'on regarde Deception). Je trouve que l'épisode en fait beaucoup finalement, et ce pour beaucoup de choses. C'est finalement l'un des épisodes (si
ce n'est l'épisode) le plus réussi de la saison.
Même si je sais au fond de moi que Deception n'aura pas droit à plus de onze épisodes, je commence à me laisser berner par le monde de cette série. Sans pour autant que cela ne
soit exceptionnel. On sent de toute façon que le but de Deception n'est clairement pas de creuser trop loin, un peu comme parfois Revenge peut le faire dans son genre. Ce côté
superficiel peut fonctionner d'un côté mais pas nécessairement de l'autre. C'est la dure loi des séries finalement. Mais cet épisode ne va pas s'arrêter à Mia bien que son arc narratif soit le
plus intéressant de l'épisode. En effet, Edward commence à tenter de prendre en charge l'enquête sur la mort de Vivian alors que tout le monde semble le pointer du doigt. Bien que j'avais des
suspicions à son sujet durant les deux premiers épisodes, je commence maintenant à comprendre que cela ne peut pas être lui. De toute façon, cela aurait été trop simple mais étant donné que la
série n'a habitué à faire dans la simplicité la plus déconcertante. Je ne trouvais pas ça si farfelu.
Note : 5.5/10. En bref, une évolution scénaristique considérable mais des acteurs toujours aussi nazes (Laz Alonso, Meagan Good).