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Test des DAC haut de gamme REFERENCE A1 et D1 de TOTALDAC (2/2)

Publié le 11 janvier 2013 par Tupperwav @TupperWav

Je ne reviendrai pas sur l’historique parfaitement mené par Sylvain, lors de sa première partie, sur la société TOTALDAC et son fondateur Vincent BRIENT, ce qui me permet de rentrer directement dans le vif du sujet :
Système utilisé :


Test des DAC haut de gamme REFERENCE A1 et D1 de TOTALDAC (2/2)

DENON DCD 1290

A1

TOTALDAC A1

D1

TOTALDAC D1

Eddie CurrentEDDIE CURRENT Balancing Act

Stax 323

STAX – 323S

SR-009

STAX SR-009

Protocole de test

L’évaluation des deux DAC m’a demandé environ une cinquantaine d’heures.
La mise à niveau des DAC est faite avec un voltmètre.

Musique utilisée :

L’écoute

Test des DAC haut de gamme REFERENCE A1 et D1 de TOTALDAC (2/2)
Symphonie suite AKIRA “requiem�

Qualité de l’enregistrement 4 / 5

Avant de vous donner mon sentiment sur l’écoute de ce premier morceau, juste quelques mots du groupe « Geinoh Yamashirogumi ».
Ce collectif musical japonais, fondé en 1974 par Shoji YAMASHIRO, regroupe une centaine de personnes. Connu pour être une fusion habile de musique traditionnelle, nappée de haute technologie, la BO du film « AKIRA » les rendit célèbre et accessible au grand public.
Le morceau que j’ai choisi (dernier de l’album), démontre toute l’étendue de leur talent.
« Requiem » est une suite de figures allégoriques sublimées, voulues comme une confrontation ouverte entre tradition et modernité. Innovation de la musique traditionnelle dans l’intemporalité de la composition, apportant une dimension onirique, entre solennité et majesté.
Après une introduction lourde, suivent une litanie de chœurs et un orgue frénétique. La composition qui s’anime en une procession incrédule, scande la fin du monde. Ces nappes éthérées se déposent sur le tapis des percussions tribales. Le Ciel rencontre la Terre. La force de cette composition est un puissant vecteur d’émotion.
« Requiem » empreinte des chemins de traverse peu rassembleurs, cependant il personnifie une expérience unique, un voyage musical à nul autre pareil.

TOTALDAC A1

Requiem débute au son de l’ôdaiko (grand tambour aux deux faces décorées). Les coups puissants suivis des sons de cloche amorcent le thème, surgi du néant. Des voix aux accents célestes s’installent, nous invitant à vivre l’instant comme un rêve éveillé. La bande passante est large, le son du tambour est parfaitement détouré. Les basses fréquences sont très bien retranscrites, toutes les voix entendues sur « requiem », qu’elles soient masculines ou féminines sont d’une humanité stupéfiante, particulièrement les voix féminines.
L’orgue, très difficile à retranscrire, n’est en aucun cas artificiel.
Enfin, l’espace occupé par la musique me semble un peu diffus, sans dimension réelle.

TOTALDAC D1

Dès les premières percussions, on remarque son ampleur saisissante, puis les voix pareilles à un murmure vous happent. La partie médium impressionne de par sa grande définition sans jamais tomber dans une approche analytique, le haut du spectre s’étire (notamment sur l’orgue donnant l’impression d’une montée sans fin), l’espace musical, d’une grande profondeur, apporte beaucoup de crédibilité à l’écoute.

Conclusion
Sur une comparaison directe, je constate en premier lieu une bande passante plus vaste sur le D1. L’ôdaiko qui introduit le thème semble manquer de précision (toute relative) sur le A1.
Les fréquences 60Hz jusqu’à 200Hz sonnent plus précises mais aussi plus denses sur le D1.
Plusieurs aller-retour du A1 au D1 confirme ces premières impressions.
Dans le bas médium, là aussi les voix graves semblent gagner en netteté et en présence. Étrangement, les voix féminines ne semblent pas subir les mêmes différences que leurs homologues masculins, les deux convertisseurs délivrent des prestations à peu près identiques. L’écart se creuse à nouveau sur l’orgue: l’aigu est mieux maitrisé.
Le D1 donne l’impression d’avoir plus d’air comme s’il manquait au TOTALDAC A1 1 à 2 dB autour des 10000Hz.
Enfin, le D1 dispose d’une tridimensionnalité accrue, l’étagement des différents plans est mieux marqué que sur la A1. Bien sûr, les différences ne sont pas énormes.
Globalement le A1 dispose d’une sonorité homogène. Mais fort est de constater que malgré tout le D1 parvient, sur des points importants, à surpasser le déjà très bon A1.

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Test des DAC haut de gamme REFERENCE A1 et D1 de TOTALDAC (2/2)
Stone Rose “Madison�

Qualité de l’enregistrement 5 / 5

Ola Gjeilo est un jeune compositeur et pianiste norvégien né en 1978 à Rud. Titulaire d’un diplôme de l’Académie norvégienne de Musique d’Oslo, puis au Royal College of Music de Londres et enfin à la Juilliard School de New York où Il a terminé sa maîtrise en composition en 2006. Ola Gjeilo réside depuis 2001 aux Etats Unis. Sa musique, mélange de Jazz, de musique classique et aussi de musique de film s’avère être un réel ravissement. Il sort en 2007 son premier album « Stone Rose » sorti sous le label 2L. Que dire de ce premier album en tout point remarquable? Pour Stone Rose, Ola Gjeilo s’est octroyé les services de Tom Barber à la trompette, de David Coucheron au violon et de John Martens au violoncelle. Le morceau choisi « Madison » en duo avec John Martens nous transporte dans un tourbillon d’une puissance évocatrice rarement ressentie. « Madison », de par son extrême délicatesse, mais aussi sa grande sérénité, nous invite à l’évasion. Sublime !

TOTALDAC A1

Le piano coule, déroule sa mélodie en toute simplicité. Très belle retranscription du piano, l’arrivée du violoncelle ajoute de la profondeur à l’ensemble, les timbres que cela soit le piano ou le violoncelle semblent justes, avec un petit je ne sais quoi pour les notes hautes du piano. Je ressens cette touche analogique qui apporte beaucoup d’intimité. Le placement des instruments est parfaitement évident. Une belle prestation.

TOTALDAC D1

Le D1 propose un très haut niveau de résolution, les note de piano parfaitement ciselées s’enchainent avec douceur, les notes hautes sont cristallines, sans stress. le D1 donne au violoncelle une vie propre, un relief des plus étonnant. Le système (dans son ensemble) reproduit parfaitement l’émotion que suscite la musique d’Ola Gjeilo. Enfin, toujours cette caractéristique du D1 à retranscrire les différents volumes, que ce soit sur le piano ou sur le violoncelle.

Conclusion
Si au début de mes comparaisons je n’ai pas saisi immédiatement les différences, elles n’ont pas tardé à apparaitre évidentes. Sur le D1 l’extinction des notes de piano se fait plus franche, plus nette. Je n’aurais d’ailleurs surement pas remarqué ce léger manque de netteté sur le A1 si je n’avais pas eu en comparaison directe le D1. La dynamique sur le D1 apparait plus importante, le A1 me semble parfois trop timide un petit peu trop poli. Le haut du spectre me semble toujours un peu court cela manque (un peu) d’énergie. Pourtant le D1 ne surjoue pas le haut du spectre, les fréquences comprises entre 5000hz et 10000hz sont remarquablement bien intégrées. Autre différence notable: l’espace sonore, malgré un certain relief constaté sur le A1, le D1 parvient à offrir un champ sonore plus vaste, plus crédible, le piano par exemple dispose d’un plus grand volume, le même sentiment pour le violoncelle. Pourtant le A1 ne démérite pas.

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Test des DAC haut de gamme REFERENCE A1 et D1 de TOTALDAC (2/2)
Requiem Op.5 Grande Messe des Morts -  Requiem – Kyrie

Qualité de l’enregistrement 4 / 5

Hector BERLIOZ est un compositeur écrivain et critique français. Né le 11 décembre 1803 à la Côte Saint André en Isère, décédé le 8 mars 1869 à Paris. Il est considéré comme l’un des plus grand représentant du romantisme européen. Son premier fait d’arme et qui restera l’une de ses œuvres la plus connue « la symphonie fantastique – op.14 » œuvre dédicacée à Nicolas 1er de Russie. Oeuvre créée le 5 décembre 1830 au Conservatoire de Paris.
Le requiem OP 5 grande messe des morts, fut composé en 1837. Très connu pour son énorme orchestration de bois et de cuivre, comprenant 4 ensembles de cuivre antiphonos, placés dans les coins de la scène. L’œuvre dure environ 90 minutes et tire son texte du requiem de la messe latine traditionnelle. L’orchestre est sous la direction de Sir Colin Davis, né le 25 septembre 1927 à Weybridge, grand chef d’orchestre britannique passionné d’Hector Berlioz.

TOTALDAC A1

Å’uvre musicale complexe à plus d’un titre, difficile à retranscrire, cependant le A1 ne semble éprouver aucune difficulté à reproduire cette « Grande Messe des Morts ». Le timbre des bois d’une grande justesse répond parfaitement aux puissantes voix. Les changements de rythmes sont tenus, jamais le DAC ne cherche à faire plus qu’il ne faut. La musique coule sans forcer, un véritable plaisir de mélomane.

TOTALDAC D1

Quelques minutes suffisent pour réaliser les dimensions importantes de l’orchestration. L’impression d’assister au concert frappe d’emblée les esprits. Les chœurs remarquables de pureté, les cuivres doux et autoritaires démontrent la grande maitrise du D1. L’espace qu’occupe le  London Symphony Orchestra se matérialise entre mes oreilles sans aucune confusion.

Conclusion
Dans une confrontation directe A1, D1, nul besoin de réaliser de nombreux allers-retours comme j’ai pu le faire sur d’autres musiques. Le timbres des bois ne diffère pas en passant d’un DAC à l’autre. Les dimensions de l’orchestre m’apparaissent mieux sur le D1, la spatialité est meilleure. La plus grande précision du D1 apporte une plus grande véracité au message musical. Les cuivres conservent leur énergie. Le A1 me paraît trop pondéré dans le haut du spectre, les extinctions de notes sont plus franches (notable sur les violons). La signature du A1 (un peu trop poli) ne me permet pas de ressentir la musique vivante comme sur le D1. On ne peut pas véritablement blâmer le A1 qui fait bien son travail, mais les petits détails, les petits plus du D1 finissent par peser lourd.

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Test des DAC haut de gamme REFERENCE A1 et D1 de TOTALDAC (2/2)

Wonderful World – What A Wonderful World

Qualité de l’enregistrement 4 / 5

Eva Marie Cassidy, née le 2 février 1963 à Washington DC et décédée le 2 novembre 1996 à Bowie (Maryland) est une chanteuse Américaine. Possédant une voix pouvant puiser dans différents courants musicaux (jazz, blues, folk, gospel et pop), elle fut décrite par le journal anglais The Guardian comme « l’une des plus grandes voix de sa génération » après la sortie de son premier album solo, Live at Blues Alley.
Cette chanteuse prometteuse n’aura cependant pas eu le temps de percer hors de sa région natale de son vivant, elle meurt d’un cancer de la peau, un mélanome, en 1996 à l’âge de seulement trente-trois ans. Ses enregistrements produits à titre posthume se sont écoulés à plus de quatre millions d’exemplaires depuis 1996, le plus récent datant de 2008.
L’album What A Wonderful World regroupe plusieurs enregistrements, dont l’un avec Katie Melula. What A Wonderful World titre à l’origine chanté par Louis Amstrong fut l’une des dernières chansons interprétée par Eva Cassidy en public. En pleine chimiothérapie pour soigner son mélanome, Eva voulu, non sans mal, monter sur scène une dernière fois. Elle s’éteignait définitivement six semaines plus tard le 2 novembre 1996.

TOTALDAC A1

Interprétation fort dépouillée, Eva Marie Cassidy, la guitare, la basse, le piano et sa voix. Quelle voix !! Pas grand-chose à dire sinon que le A1 démontre sa grande capacité dans le médium avec une approche très analogique. Chaque inflexion produite par sa superbe voix est retranscrite avec un naturel étonnant. L’émotion transparait, tout est en place, le système disparait, il ne reste plus que la musique.

TOTALDAC D1

Le convertisseur propose une belle démonstration de ses capacités. La résolution est élevée, la voix se détache parfaitement de la musique. L’étagement des plans ne souffre aucune confusion, la dynamique est merveilleuse.  Le D1 sait faire preuve d’autorité quant il le faut. Une prestation parfaite!

Conclusion
J’aurais probablement dû intégrer les chansons d’Eva Cassidy dans la playlist de mes anciens tests tant cette chanteuse partie bien trop tôt le méritait ( mais hélas le choix de mes musiques ne passe pas uniquement par le cœur). Dans ce nouveau duel, l’écart entre les deux modèles n’est pas très grand. Une fois de plus, le médium du A1 fonctionne admirablement bien. Le D1 propose une plus grande résolution. Malgré ces petites différences, le plaisir de l’écoute est équivalent sur les deux DAC.
Les instruments de fond comme la légère percussion de cymbales ou encore le piano, collent moins à la chanteuse sur le D1. L’écoute est plus en profondeur. En conclusion, le D1 va plus loin mais le A1 nous apporte l’essentiel.

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Test des DAC haut de gamme REFERENCE A1 et D1 de TOTALDAC (2/2)
Hell Freezes Over (version XRCD2) – Hotel California

Qualité de l’enregistrement 5 / 5

Eagles est un groupe californien issu de la fin des années 60 à l’influence Country et Bluegrass. Pionnier du country rock, le groupe fut formé en 1970 à Los Angeles par Glem Fley.
Le premier album du groupe sort en 1972 sous le titre « the Eageles ». En 1974 les Eagles enrôlent un nouveau guitariste, Don Felder.
Les Eagles se séparent en 1980. Don Henley disait alors que le groupe ne se reformerait que lorsqu’il « gèlerait en enfer ». Le groupe se reforme en 1994 et sort l’album «Hell Freezs Overâ€�.
Le titre « Hotel California » est présent sur l’album éponyme, le cinquième du groupe sorti en 1976. La pochette, créée par David Alexender et John Kosh, représente le Beverly Hills Hotel à Los Angeles au crépuscule, lieu souvent fréquenté par les Stars d’Hollywood. Le titre « Hotel California » fait référence à l’addiction à la drogue, l’Hotel California étant un centre de désintoxication situé aux Etats-Unis.

TOTALDAC A1

Tout commence par des applaudissements provenant de toutes parts. Arrive ensuite le premier accord en si mineur de la guitare acoustique. Le son des percussions qui passe de droite à gauche. Les vibrations des cordes achèvent de vous mettre dans l’ambiance. Parfaite maitrise des nombreux instruments avec une grande lisibilité, la définition n’est pas des plus importante (nous sommes tout de même sur un très bon niveau) mais c’est tellement fluide que l’on se laisse porter facilement.

TOTALDAC D1

Dès les premiers accords de guitare, le D1 démontre son incroyable facilité à se jouer d’eux, le rythme est enlevé, les voix sont justes. Pas grand-chose à ajouter, je suis déjà outre Atlantique.

Conclusion
Probablement le titre où l’on ressent fortement les progrès du D1 sur le A1. Les instruments ont moins de relief sur le A1. Bien sûr il n’y a aucune confusion, mais la troisième dimension qu’apporte le D1 offre une plus grande proximité avec ma musique.
Le bas du spectre plus tenu sur le D1 procure à l’écoute la sensation d’une plus grande fermeté, plus de densité. La voix de Don Henley parait plus dense. La différence de résolution se fait bien ressentir, ne laissant aucune chance au A1. Le haut médium profite bien entendu au D1 mais sans pour autant écraser son concurrent. Vous l’aurez compris, la prestation du fleuron de la marque est stupéfiante, tant l’ensemble approche la perfection.

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Conclusion générale

En préambule à cette conclusion, mes remerciements à Vincent Brient pour son travail acharné. La persévérance a finalement payé. Avec à la clef des Dac remarquables, aux performances sonores rares.
D’un point de vue technique, les deux convertisseurs partagent un système R2R : pas de puce de conversion mais un réseau de résistances discrètes, étage de sortie à composants discrets classe A pour le DAC-D1.
Sur le terrain du son, malgré des différences de performance, les deux TotalDac partagent une approche similaire: analogique, comme le fait remarquer par ailleurs Sylvain.
Je dirais: Analogique, mais pas seulement…

Quelques exemples :
sur l’album « Symphonie suite AKIRA » l’orgue apparait à 4.16, une rapide comparaison A / B permet de constater une légère diminution dans l’aigu autour probablement de 7 -9 khz, cela est encore plus perceptible à 5.20 ou l’orgue joue à pleine puissance.
Clairement certaines fréquences hautes paraissent en comparaison avec le D1 quelque peu atténuées, l’exemple de l’orgue semble confirmer mes observations. Dans les fréquences médium et principalement les voix (Eva Cassidy pour la voix féminine et Don Henley pour la voix masculine), Il n’y a pas de réelles différences. Du moins pas aussi flagrantes que sur le haut du spectre. Les timbres sont très proches, mais la lisibilité est un peu supérieure sur le D1 du fait de sa meilleure résolution.
Parlons en justement de la résolution de ces DAC, d’un très bon niveau pour le A1 (proche d’un Esotéric K-01 ou d’un Zodiac Gold) le D1 dispose toutefois d’une résolution supérieure.
Les micros informations fourmillent et pourtant, pas de +2 ou + 3dB sur les fréquences 4khz / 5khz pour améliorer artificiellement la définition (ce qui peut parfois entrainer une légère sibilence sur les voix)
Pour le bas du spectre, particulièrement sur l’ôdaiko ou sur les grosses caisses du London Symphony Orchestra, le D1 prend les commandes. Assurément il descend plus bas que le A1, le timbre perd aussi un peu de sa densité sur le A1 sans compter la vitesse vertigineuse des percussions entendues sur TotalDac D1.

D’ailleurs qu’en est-il de la dynamique de ces deux DAC ?
Pour le A1 le résultat m’a plutôt convaincu même si j’avais par le passé trouvé des Dac plus rapides. (Certain DCS ou encore le Lavry gold peut-être un poil meilleur). Malgré que cela ne soit pas sa qualité première, le A1 reste très compétitif et pourtant le D1 démontre là aussi que l’on peut faire encore mieux. Le convertisseur star de la marque donne aux percussions une surprenante vivacité, les transitoires sont fulgurantes (un régal avec le Stax SR 009) sans excès, à la juste mesure.

Autre différence notable, la spatialisation.
Encore une fois le A1 fonctionne vraiment bien, l’étagement des plans ne souffrent d’aucune remarque. C’est parfaitement lisible mais j’ai parfois du mal à circonscrire un espace musical.
C’est d’autant plus visible lors de comparaison directe avec le D1 qui lui, par contre, offre un relief aux instruments de musique incroyables. Les voix aussi prennent corps (ce qui donne un surplus d’âme). Rarement un DAC ne m’avait donné de telles sensations.
Incontestablement l’une des grandes réussites de ce formidable DAC.

Vous l’aurez compris sans emphase aucune, le D1 arrive en tête de ce comparatif, bien sûr le A1 dispose d’arguments intéressants tout en lui reprochant certaines choses (manque de connectiques notamment) mais l’écart est bien présent. Sans équivoques possibles.

Alors le D1 est-il le DAC parfait ?
Hélas, il m’est impossible de répondre à cette question. J’ai pourtant testé quantité de Dac haut de gamme. Il est certain que jusqu’à ce jour je n’ai pas encore trouvé mieux, mais, qui sait !

Si vous souhaitez discuter avec nous de ce test, n’hésitez pas à nous rejoindre ici, sur le forum.

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