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Buren, Buren et toujours du Buren ! Art contemporain

Publié le 06 février 2013 par Lilioto

Buren est-il un Paolo Uccello, un Masaccio, un Michel-Ange, un Piero della Francesca, un Léonard de Vinci, un Raphael, un Velasquez, un Goya, un Cézanne, un Manet, un Monet, un Matisse, un Picasso ? La réponse est évidement NON !

Encore 810 000€ pour une œuvre (on parle ainsi du design contemporain !) de Monsieur Buren attribué par le marché public ! Monsieur Buren s’offre le Tramway de Tours avec du design urbain. Vous remarquerez qu’il n’y a que la France pour lui vouer un telle destiné, son rayonnement international est quasi inexistant dans le marché véreux de l’art contemporain face à des Koons, Damien Hirst, Zeng Fanzhi, Christopher Wool, Zhang Xiaogang, Zhou Chunya, He Jiaying, le premier français n’est qu’à la 108e place et il ne s’appelle pas Buren mais Combas. Il faut dire que l’artiste ou ce qu’il en reste est une véritable entreprise : conseils & créations Buren, activités spécialisées de design (et non d’art), une SARL unipersonnelle au capital social de 110.000,00 euros. Les élus aidés par les technocrates de l’art nommés par les élus eux-mêmes (histoire de famille et de réseau) aiment cet artiste qui relève culturellement du néo libéralisme «  artiste entrepreneur » et même ou surtout au parti socialiste, puisque François Hollande en personne était venu le saluer au Grand Palais. Jean Germain socialiste maire de Tours et les élus de Tours pour 800.000 euros s’offrent un Buren urbain comme les élus du Conseil Général du Rhône de Michel Mercier de droite (remplacé depuis peu par Danielle Chuzeville ) s’offrent pour 800.000 euros par an pour eux, leurs réseaux, leurs amis des places de match de foot au meilleures places dans les tribunes de l’Olympique Lyonnais ou de l’O.L. La monarchie française se porte bien grâce à l’argent du contribuable français !

La culture française c’est comme le foot, un spectacle couteux où la monarchie élective de tout bord politique s’attribue les meilleures places accompagnée de ses technocrates, servitude volontaire de mise. Entre la réalité et les certitudes institutionnelles et économiques de la culture française et les réalités artistiques de la création contemporaine et des réels talents qu’elle renferme il y a un long mur de l’exclusion artistique et sociale en France, indigne et scandaleux pour dans un pays développé.

Face à la décroissance culturelle de la France engoncée dans une culture de réseau, d’initiés, de clientélisme et de copinage : la réelle croissance artistique liée uniquement à l’activité et la créativité des artistes auteurs créateurs se meurt étouffée, asphyxiée, bâillonnée, paralysée voir assassinée comme ce fut le cas sous les anciens régimes avant la révolution française, ou sous Napoléon et tous ces régimes conservateurs et/ou monarchiques...

En France, l’alternance politique en culture et en art contemporain n’existe pas, elle est réduite au seul jeu de la chaise musicale car les élus de la majorité comme de l’opposition n’ont aucune alternative culturelle à proposer et surtout ils n'en veulent pas. L’indignation face à la gestion politique de la culture française et ses choix de politique culturelle n’est pas prête de passer de mode. Lili-oto artiste plasticien exclu de la communauté d'intérêt autoproclamé art contemporain.

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