Super en vrac, mais parfois j'ai une envie irrésistible de donner des nouvelles à quelqu'un dont je me soucie et qui me connaît un peu (c'est le cas de nombreux d'entre vous).
Je me lève tôt. Je me livre à mon petit rituel de réveil. Puis je branche les micros et je fais chauffer un peu le studio. Pendant que les machines électriques s'éveillent, je m'assure du petit confort de mes clients. Je lave les tasses, je démarre la cafetière, je vérifie le pot de café, je remplis la bouilloire, j'allonge une bouteille d'eau minérale au frigo… J'adore ça, en fait.
Je crois que les petites actions sont souvent celles qui nous amarrent ici-bas. Ils vont nous tuer, avec leurs rêves de mondes où on ne fait plus rien qu'avaler de la moulée idio-visuelle. C'est clair, c'est un génocide de la volonté, qu'ils préparent, ces cons.
Bon, sortir la minette, parfois un peu traumatisée par toutes ces visites, tous ces gens qui l'adorent, la vénèrent, la caressent, veulent lui parler, la prendre, la nourrir, retenir son attention, l'entendre ronronner. La pauvre. Pas facile la vie d'une rock star.