Magazine Côté Femmes

La Coupe Davis à Rouen et les potiches

Publié le 08 février 2013 par Josyrunning @JosyRunning
La Coupe Davis, c’est un truc de mecs. Dans chaque équipe, le sexe masculin, exclusivement. Kinés, entraîneurs, cordeurs, des hommes toujours des hommes. Par conséquent, sur le court et au bord, pas une nénette à l’horizon excepté l’arbitre… et deux potiches. Parce qu’il serait beaucoup moins drôle de gloser sur Mme Lang, arbitre britannique aux formes généreuses, je me suis intéressée de près à ces deux jeunes femmes à la queue de cheval, observant, pendant des heures leurs moindres faits et gestes. Et j’en ai conclu qu’ il aurait mieux valu que ce soit des hommes. La gent féminine s’en serait mieux portée. La Coupe Davis à Rouen et les potiches Grandes, minces mais pas forcément jolies, Sophie et Sophie (on les appellera comme ça) ont enfilé un mini-short rouge plus court que celui des joueurs sur le terrain. Evidemment, c’est sexy. On a cependant froid pour elles. Dans la salle, le thermomètre ne monte pas très haut, elles pourraient attraper du mal. Et puis, après zoom sur leurs gambettes, on s’aperçoit qu’elles ont un collant. Pourvu

La Coupe Davis à Rouen et les potiches

qu’il ne file pas ! La première Sophie est brune, la deuxième est blonde. Chacune est dédiée à une équipe. On ne saura pas si elles ont pu choisir leur camp. De toute façon, elles n’ont pas le droit de prendre parti. Ne sont pas là pour applaudir, ne sont pas là pour encourager, ne sont pas là pour parler non plus (elles sont peut-être muettes d’ailleurs). Leur rôle, c’est… ben on ne sait pas en fait. Au début, on pensait qu’elles piochaient des bouteilles fraîches dans le frigidaire installé derrière les joueurs au cas où ils auraient soif. Mais cela n’arrive jamais (qu’elles piochent). On les voit se lever à chaque changement de côté et s’approcher tellement près des tennismen qu’elles peuvent humer leur  odeur de mâle et entendre les mots échangés entre eux et le coach (la chance!). On attend un geste, elles gardent les mains dans le dos. On se demande à quoi elles pensent… « Ah, si mon mec pouvait être aussi bien gaulé ! » ou « Ils pourraient mettre du déo quand même ! ». On ne saura pas. Sans un mot et peut-être un peu déçues, elles repartent s’asseoir sur une chaise au bord du court quand le jeu reprend. Personne, sans doute, ne les remarque vraiment. Sauf peut-être le sponsor qui les a employées et qui leur a remis un sweat-shirt avec sa marque. Enfin, il y avait moi aussi. Sylvie M Le clou du spectacle : Clément au mic La Coupe Davis à Rouen et les potiches

La Coupe Davis à Rouen et les potiches


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Josyrunning 1174 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines