BlackBerry a décidé de renoncer à vendre ses appareils au Japon où ils ne rencontrent par le succès escompté malgré une envolée impressionnante du marché des smartphones dans l'archipel.
Nous sommes sur le point de lancer mondialement les modèles sous OS BlackBerry 10, mais le Japon n'est pas un marché majeur pour nous et nous n'avons pas l'intention d'y proposer ces nouveaux appareils, a confirmé Amy McDowell, une porte-parole de la société anciennement appelée RIM, interrogée par un journaliste d'un site internet du Wall Street Journal.
Pour proposer son BlackBerry dans l'archipel, la firme canadienne est contrainte à de coûteuses modifications logicielles, pour l'adapter par exemple au complexe système d'écriture japonais qui requiert un convertisseur de phonèmes en idéogrammes.
De surcroît, comparé aux smartphones sous système d'exploitation iOS d'Apple (iPhone) ou Android de Google, peu d'applications de tiers existent pour les BlackBerry.
Ils n'intègrent pas non plus les fonctions de porte-monnaie électronique ou de récepteur de télévision contrairement aux appareils des groupes japonais Sharp, Fujitsu ou Panasonic, ce qui est dissuasif pour beaucoup d'utilisateurs nippons.