L’effet primaire après le succès des présidentielles revient sur la table des discussions… Il s’agit aujourd’hui de primaires « ouvertes » en vue de la désignation du candidat socialiste aux prochaines municipales de mars 2014. On peut tout naturellement penser que le PS en innovant avec la mise en place de primaires locales, à l’échelle des grandes villes ou certaines villes de plus de 50000 habitants, qui demeurent l’outil de gouvernance de proximité de notre pays donnera une chance décisive aux différents projets d’avenir de gestion municipales élaborés localement. Un autre enseignement des primaires que l’on peut souligner, c’est la capacité – le désir même – des citoyens à s’approprier la politique que ce mécanisme de désignation peut engendrer. La démocratie a tout à y gagner.car la tête de liste aura une désignation plus large que celle unique de son parti ( le nombre d’adhérents des sections – donc du « collège » électoral étant ridiculement bas : parfois à peine une centaine en comparaison des inscrits sur les listes électorales…) même si en dernier ressort celui-ci prendra la décision seul. Il faut donc pouvoir aujourd’hui ouvrir le débat, donner la parole sur ce point, en étudier la pertinence tout en sachant qu’il y a un obstacle majeur. En effet le seul danger de primaires réside dans le fait que ce processus tend à la personnalisation du débat alors que la mairie, c’est d’abord un travail d’équipe… On voit trop de candidats pas assez d’équipes et peu de programmes. Le débat aujourd’hui c’est de préparer le meilleur terrain possible et de porter le « meilleur » projet. Je parcours la presse, les sites sur l’ensemble du territoire et je ne vois que des patronymes avec des envies « d’y aller » aux motivations diverses mais aux contours généralement flous. Je caricature certes…mais…les promesses se dessinent plus vite que le traits de programmes ces sillons qu’il faut tracer avec équilibre dans le dessein d’un intérêt général qui dépasse nos « intuitions d’avoir raison » !