dans la chaude cuisine j'ai trouvé un refuge,
ailleurs si j'entends, je n'en écoute rien.
la radio là perchée, pérore à déraison
son lot de musique folle couvre toute la maison!
prends le dessus sur tout, surtout à tout le moins
quand je guette en moi l'ultime subterfuge:
tourné vers la lumière; qui chauffe mon épaule,
j'écoute quelque silence qui parvienne à moi
environnant la vie,les échos de la fête remontent du rocher;
on croirait l'été paître hélas en février,la pluie
chantonne brusquement et nous rappelle à l'ordre!
je m'en retourne doucement, presque à reculons.