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Propos du vendredi 8 février 2013

Publié le 09 février 2013 par Maurice Puault

 

Père François

Propos du vendredi 8 février 2013

Or donc, le 25 Janvier dernier, tels des manants regardant passer les seigneurs, ou des moujiks devant leurs barines, nous nous tenions à la porte du palais des fêtes (quel beau nom, quand on y pense, bien que ce mot ne se traduise dans les faits que par peu de choses) palais donc de notre modeste petite cité, contemplant les heureux privilégiés qui allaient recevoir la bonne parole de notre vénérée maire.

Il faisait un froid de gueux 1), si bien que nous n’avons pas brandi longtemps la banderole portant les mots : « non à l’usine TMB, même avec des termites ».

Le troisième, le quatrième âge (l’électorat du maire) défilait en rangs serrés et empressés. 2)

J’ai aussi reconnu, avec surprise, quelques visages familiers, que je rencontrais naguère au « comité citoyen », vous savez, cet organisme, qui n’était pas un parti politique, se voulait différent de tous les partis existants et professait qu’il fallait faire de la politique autrement, bref un mouvement qui trouvait sa place à l’exact opposé de la maire et de sa clique. 3)

Ces gens-là n’étaient jusqu’ici jamais invités (certains ne sont d’ailleurs pas venus et je les en félicite).

Que s’est-il donc passé pour qu’ils soient conviés cette fois-ci à accéder à la sainte table ?

Surtout, n’allez pas imaginer que la maire ait pu être touchée par la grâce et comprendre que la haine vigilante et obsessionnelle qu’elle voue à d’aucuns finit par la desservir.

Ce n’est évidemment pas le cas ; elle est incapable de ce retour sur elle-même et mourra aussi bornée qu’elle aura vécu.

Chez elle, tout est calcul et il faut donc chercher une autre explication. 4)

On a alors voulu me faire croire que les invitations avaient cette fois été élargies à l’ensemble des chefs d’entreprise. 5)

C’est naturellement faux puisque les responsables d’Arivem, qui se tenaient à la porte avec moi et aux côtés desquels elle a feint jusque récemment de se battre fougueusement, n’avaient pas été conviés alors que la plupart d’entre eux sont précisément chefs d’entreprise.

S’ils ont pu être dans la salle, c’est parce que certains se sont présentés spontanément au contrôle et que, après en avoir référé à la maire Valls , on n’a pas osé leur refuser l’entrée.

Reprenons :

1° La rancune de notre maire est intacte, aussi vive qu’au premier jour ; c’est celle que manifestent presque toujours les « transfuges ». 6)

La mise à l’écart des responsables d’Arivem confirme, s’il en était besoin, sa volte-face (certains parlent de « trahison ») sur le problème de l’usine TMB.

Alors que, désormais, Est ensemble, Pantin, Bobigny, Noisy, et maintenant Bagnolet et Drancy font front commun contre le projet du Syctom, la maire Valls file à l’anglaise, manifestement sans en avoir prévenu ses partenaires.

Qu’a t-elle bien pu obtenir en échange de Dagnaud, le président du Syctom, devenu maire du 19° ardt ?

Gageons que ce socialiste influent saura se montrer reconnaissant du coup de main qu’elle lui donne…

C’est ça, la politique, mais ce n’est sûrement pas « la politique autrement ». 

2° Cette politique là, ce n’était pas celle que prônait le Comité Citoyen.

Je cherche donc toujours la raison de la présence de « citoyens » aux vœux du maire. 7)

J’ai ma petite idée sur la question, mais je préfère la garder pour moi provisoirement.

J’espère, en tout cas que si des membres du CCR ont cru devoir répondre à l’invitation de la maire Valls, c’était uniquement pour le buffet 8) et qu’ils se ressaisiront au moment des prochaines municipales et qu’en aucun cas notre ancien électorat n’apportera ses voix à celle que nous avons constamment honnie.

C’est une question de dignité.

C’est une question d’honneur.

Salut à tous.

François Le Cornec

PS : Qu’on ne vienne pas me dire que, dans l’ombre, certains préparent un projet contre l’usine de méthanisation.

Il y a urgence ; c’est maintenant qu’il faut prendre position et le faire publiquement.

C’est maintenant que le Syctom veut passer en force et « qui ne dit mot consent ».

Re PS : Il paraît qu’au pot de la maire, il y a eu 7 ou 8 discours.

C’était tellement ennuyeux que certains, m’a t-on dit sont partis avant l’ouverture du buffet ; c’est dire … 9)

Je leur conseille de faire comme je faisais lorsque j’étais invité : j’arrivais toujours entre 18h30 et 19 heures, et je pouvais boire tranquillement un pot avec mes copains. 

Re Re PS : j’allais oublier de dire que les responsables d’Arivem ont intelligemment suggéré au nouveau maire du 19°, par ailleurs président du Syctom de construire son usine TMB dans le parc des Buttes Chaumont.

Dagnaud n’a pas semblé apprécier cette bonne idée….

– – – – – –

Commentaires de Maurice (avec l'approbation de François LC)

1)n’est-ce pas normal d'avoir un froid de gueux pour des gueux ?

2)nous verrons aux prochaines élections si c'est toujours valable, certains grognent

3)certains croquent à tous les râteliers, d'autres y vont car c'est avec nos impôts que ses agapes sont payés !

4)ceux qui pensent le contraire sont bien naïf !

5)en tout cas, des artisans ne l'on jamais été ! Pourtant, si les invitations étaient pour les forces vives de Romainville, ne devraient-ils pas l’être ?!

6)elle ne pardonne pas aux autres son comportement à Romainville, ceux qui font de mêmes, doivent le lui rappeler !

7)ne cherche plus, c'est le copinage ! Être copain ouvre la porte à bien des avantages !

8)pour tous ? Je suis sur que certains avaient dans l'idée qu'il y aurait d'autres miettes qui tomberaient de la table.

9)OU, ont été aux toilettes, discuté dans l'entré... enfin bref, ailleurs pour ne pas entendre des déblatérations !


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