1) la principale : nous sommes de grosses feignasses (disons-le haut et fort)
2) c'est pas la bonne saison (marcher c'est déjà dur, mais sous la pluie en plus...)
3) il aurait fallu s'y prendre un minimum à l'avance
De mon côté, j'aurais adoré la formule alternative (assez nouvelle) du Jungle Trail. Ça consiste aussi à rallier le Machu Picchu de Cuzco en 3 ou 4 jours, sauf que le chemin est différent et les activités variées : VTT (en descente uniquement !), tyrolienne, kayak... Mais la Minooch était pas trop emballée (« c'est un truc de djeunes, ça »), et de toute façon, il y avait toujours le problème de notre timing serré : j'avais déjà pris nos billets d'avion pour la jungle. Nous avons donc pris le train, qui était bourré de petits vieux. La Moonich s'est sentie dans son élément, pour une fois.
Vistadome, un train qui mérite à peu près son nom
Ça nous a coûté à peu près 100 euros aller-retour par personne cette connerie (pour seulement 1h30 de train, pire que le Caen-Paris), ils se mouchent pas du coude... Et pourtant on a feinté en prenant un bus Cuzco-Ollantaytambo (le train depuis Cuzco aurait été encore plus cher). Enfin bref, c'est le prix à payer pour aller au Machu Picchu (ça ou une rando encore plus chère).Torrent boueux qui continue jusqu'à Agua Calientes, le patelin hyper touristique au pied du Machu Picchu.
À chaque croisement de train, les commerçants locaux chopaient le créneau pour essayer de nous vendre tout et n'importe quoi.
Pour le lever de soleil sur le Machu Picchu... on repassera. Ça valait bien le coup de se lever à 4h45 pour prendre le bus de 5h30... il y avait une queue de 20 mètres pour acheter le ticket (on avait pensé à celui pour le Machu Picchu -hors de prix, à peu près 50 euros-, mais pas à celui-là !), et le temps qu'on arrive en haut, le jour était déjà levé... On a joui d'une certaine tranquillité au débutmais ça n'a duré que 3 ou 4 heures (déjà bien). Pourtant, on est arrivé aux aurores et on était hors saison : je n'ose pas imaginer ce que ça aurait été en pleine journée en saison haute... Nous avons été obligées de faire la queue pour sortir. La brume m'a rappelé l'Écosse, sauf qu'elle apparaissait et disparaissait en l'espace de quelques secondes seulement, jamais vu ça encore.
n'était donc pas un montage sur la couverture du Lonely Planet : il y a bel et bien des lamas qui paissent paisiblement sur le site ! On les a même vus en train de se faire vermifuger. En regardant les ruines de plus près,
nous sommes tombées sur ce curieux spécimen de la nature :
un lapin à la queue d'écureuil
Le pic que vous voyez en face, c'est le Cerro Machu Picchu, du sommet duquel on jouit très probablement d'une très belle vue panoramique sur le site quand il n'y a pas de brume.Comme 2 innocentes, nous avons fait la queue pour monter... et nous sommes faites refouler à l' « entrée » de la montée. Figurez-vous que pour aller en haut, il aurait fallu réserver une semaine à l'avance et payer 30 sols de plus ! Non mais franchement... Nous avons trouvé un autre point de vue tout aussi panoramique, à l'accès libre et moins fatigant.
la route en lacet qui va d'Agua Calientes au Machu Picchu
On a eu mal aux chevilles pendant 3 jours à la suite de cette ridicule balade de 2h, je n'ose pas imaginer l'état dans lequel nous aurions été à la fin du chemin de l'Incas...Pour terminer, quelques photos d'Agua Calientes.
Rue de notre hôtel, coincée entre la ligne de chemin de fer et le torrent.
Marché sur lequel j'ai fait le plein de tee-shirts. Ils sont spécialement beaux et bien coupés dans ce pays.
Pour la première, j'ai vu un chien natif du Pérou.Quelle élégance dans la posture.
En fait je me demande si ce serait pas un croisement entre un husky et un Sans-Poil péruvien... ou la créature d'un savant fou... Et je ne pouvais pas m'empêcher de rire à chaque fois que je passais devant l'enseigne de ce resto...
Désolée... mais j'ai des excuses : on revenait à peine du Titicaca.
Et voilà la Minooch dans le train du retour... où la moyenne d'âge des passagers avait chuté. Forcément, vu que les courageux randonneurs ne poussent pas le vice jusqu'à faire le retour à pied.