En ce moment, j'ai une pensée pour tous les amis tunisiens que j'ai connus au cours de mes études sur Reims? Discusions politiques, soirées amicales, connaissance de la Tunisie : son histoire, son avenir. Cadres responsables au sein de la société, comment vivent-ils ces moments douloureux de leur pays ?
L'histoire s'accélèrait -t-elle dans le Maghreb ? L'assassinat de Chokri BELAÏD remet dans la rue le peuple tunisien ( comparable à la mort de Nasser) non partisan du parti Ennahda qui récolta tout de même plus de 40% des suffrages aux dernières élections tunisiennes.
Les partis islamistes tunisiens et égyptiens qui ont quadrillé depuis des années leur société civile à travers des actions caritatives, politiques se trouvent depuis "les révolutions du printemps arabe" devant des responsabilités gestionnaires. Leur aura d'opposant est confrontée à la réalité économique du peuple qui a bu leurs paroles et bénéficié depuis des années de leurs aides sociales parallèles aux services étatiques défaillants voires inexistants. D'autant plus que la Tunisie et L'Egypte voient leur balancee commerciale plonger par l'effondrement du tourisme, apport essentiel dans l'économie du pays.
Les voir à l'oeuvre est peut être une "chance" pour les démocrates de sensibilité laïque. Que serait-il devenu de l'Algérie, si les élections de 1992 avaient été à leur terme....Une version irannienne ou un effondrement devant leur incapacité à gérer le pays (comme en Tunisie et en Egypte, 30 ans plus tard).
Article du Monde du 10 février 2013
Que les partisans de ce parti qualifie ce propos d'ingérence..C'est de bonne guerre ! Ce propos de Valle me fait penser à celui du 1er ministre de la cohabitation sous Jacques Chirac, Lionel JOSPIN qualifiant le hezbollah de mouvement terroriste...créant dans diverses chancelleries et au sein du gouvernement un certain malaise.
Patrick SARTINI
Lecteur du Monde et citoyen de Pernes les fontaines
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