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Hitchcock : comment l’évoquer sans avoir (encore !) vu ses films…

Publié le 11 février 2013 par Regent's Park

Alors qu’Hitchcock vient de sortir au cinéma, divisant parfois la critique, qui concède un bon film, certes, mais une bio un peu caricaturale, à notre tour d’évoquer le « Maître du suspense ». Tout d’abord pour vous préparer au film, sinon pour faire (ne serait-ce qu’un tout petit peu ?!) illusion !

Sa vie en quelques secondes chrono

Ses dates : 1899 (à Londres)-1980 (en Californie). Faciles à retenir, en plus ?!

Son enfance : garçon obèse et solitaire, Hitchcock a trouvé dans sa jeunesse des sources d’inspiration pour ses films. Le thème récurrent de la fausse accusation pourrait faire écho à son bref passage dans une cellule de prisonnier dans un commissariat. Un enfermement demandé par son père pour le punir et qui aurait marqué à jamais le futur réalisateur. La mère d’Hitchcock aurait directement inspiré Psychose en forçant son fils à passer des heures debout devant son lit à elle, en guise de punition.

Sa carrière cinématographique : débuts au cinéma en 1920, départ pour Hollywood en 1939. Plus de 50 films.

Son surnom : en V.O « The Master of Suspense ». Pour l’art de manipuler le spectateur, en le plaçant en situation de doute et d’attente…

Ses films les plus marquants

Nous n’évoquerons ni Psychose (Psycho, 1942), ni L’homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much, 1956) ou Les Oiseaux (The Birds, 1963), trop connus !

1929 : Blackmail (Chantage). Ce film serait le tout premier film parlant britannique !

Un site web* propose une sélection de films d’Hitchcock plus adaptés aux femmes et une autre qui plaira davantage aux hommes… Parmi les titres conseillés aux ladies : La maison du Dr Edwards (Spellbound, 1945), Les enchaînés (Notorious, 1946), Sueurs froides (Vertigo, 1958). Les raisons d’un tel choix ? Le premier film titre traite de la folie d’un homme, le deuxième narre une histoire d’amour et le troisième serait le parfait exemple d’un Hitchcock « réussi » et séduisant à souhait.

Les films recommandés aux gentlemen sont les suivants : La cinquième colonne (Saboteur, 1942), La corde (Rope, 1948), Le rideau déchiré (Torn Curtain, 1966). Pourquoi et dans l’ordre : un super thriller, un huis-clos et l’ancêtre du film d’action. Autant de belles soirées de visionnage en perspective !

En conclusion, nous nous permettrons d’ajouter la série Alfred Hitchcock présente, petits thrillers de 26 minutes, présentés par le cinéaste en personne. Ce qui vous laisse le temps d’en regarder un, vite fait, sur Youtube avant de vous lancer dans un débat cinématographique et de pouvoir argumenter un peu plus précisément. Enfin, pour bluffer votre auditoire, vous finirez par analyser le discours d’Hitchcock aux Oscars en 1967, composé uniquement des deux mots qui suivent : « Thank you ». Et si « l’homme qui en savait trop », c’était vous ? (euh, seulement si vous êtes un homme !).

NB : la vidéo qui suit vous rendra encore plus incollables !

F.A

Sources : www.biography.com, *www.tapavu.blogspot.fr


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