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les Pages jaunes condamnés après une plainte à la médecine du travail

Publié le 11 février 2013 par Directannuaires

Un ancien télévendeur des Pages jaunes avait été licencié après

s'être plaint à la médecine du travail.

Le Conseil des prud'hommes de Nancy a condamné ce mercredi la société Pages Jaunes

à verser 40.000 euros de dommages et intérêts pour licenciement abusif.

Un ancien télévendeur avait dénoncé ses conditions de travail à la médecine du travail.

Puis les Pages jaunes l'avaient licencié. Ce mercredi, le Conseil des prud'hommes de Nancy

a conclu à un licenciement abusif et a condamné la société à verser

40.000 euros de dommages et intérêts.

"Cette condamnation est justice. Cette affaire est emblématique, car elle dénonce la politique de harcèlement de Pages jaunes à l'égard des salariés", a estimé l'avocat du licencié, Me Stéphane Massé. A l'audience, en octobre dernier, il avait expliqué que son client était "le meilleur vendeur de Nancy et l'un des meilleurs de France", et qu'il avait encore reçu un message de félicitations de son employeur un mois avant son licenciement. Agé de 38 ans, cet ancien salarié était chargé depuis 2005 de vendre des espaces publicitaires dans les éditions papier et Internet des Pages jaunes.

"Stress et pression" versus "méthodes grossières"

Pourtant, l'entreprise éditeur d'annuaires professionnels avait estimé peu après, pour justifier son licenciement, que son comportement était "agressif à l'égard de la clientèle" et que son attitude était "anti-commerciale". Pour son avocat, c'était "un prétexte", estimant que l'unique raison du licenciement résidait dans "le stress et la pression subis (qui) ont conduit mon client à dénoncer ses conditions auprès de la médecine du travail". Devant les conseillers prud'homaux, l'avocat de la société, Me Hortense Gebel, avait contesté l'analyse du plaignant, reprochant à l'ex-télévendeur "des méthodes trop grossières qui nuisaient à l'image de Pages jaunes". Le conseil des prud'hommes a tranché en estimant qu'il n'y avait pas de motif valable justifiant le licenciement.

Source sur TF1 News : Licencié pour une plainte à la médecine du travail : les Pages Jaunes condamnés 

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