Il fallait bien que ça arrive un jour… J’ai lu un Harlequin!

Mais comment cela a-t-il bien pu se produire?! (si si pitié laissez-moi me justifier, j’en ai besoin…) Voilà, je suis l’heureuse détentrice d’un Kobo Glo (une liseuse électronique) depuis Noël dernier. Un des intérêts de mon Kobo réside dans la possibilité de télécharger des livres gratuitement (non, tout de même, je n’ai pas acheté ce livre) : des classiques, mais aussi, ô divine surprise, des navets et des romans à l’eau de rose! Un petit tour sur le Web et hop! on fait le plein de livres. Et je reviens de ce périple avec Mariage pour une rebelle, de Abby Gaines…

Franchement, c’est une expérience à vivre (lire Harlequin, pas le mariage). L’histoire est super complexe: un homme et une femme que tout oppose, qui ne s’aiment pas, se retrouvent ensemble, et finissent par s’aimer. Ah oui, j’ai l’air de vous dévoiler la fin, mais rassurez-vous l’essentiel n’est pas là. En revanche, les rebondissements sont fantastiques.

Ainsi, imaginez donc qu’une simple œillade appuyée du beau (et riche et jeune et intelligent) Adam Carmichael manque de déclencher un orgasme à Casey, sa nouvelle épouse. Quelle veinarde. Et lorsqu’il parvient à l’embrasser, on est carrément au nirvana sexuel. Il faut dire que Casey a tiré le gros lot (désolée, je ne voulait pas faire de mauvais jeu de mot): elle épouse un homme qu’elle ne connait pas, et qui, quelle chance, ne se drogue pas, n’est pas un dangereux psychopathe (même pas une petite névrose de rien du tout),  ne pète pas au lit et dont la belle-mère adore sa nouvelle belle-fille – c’est un peu compliqué, mais lire Harlequin ça se mérite, il faut un minimum de concentration.

Je dois vous l’avouer : j’ai par la suite téléchargé un deuxième livre… Mais cette fois je ne parviens pas à le lire. Harlequin c’est une drogue dure, il faut faire attention à ne pas dépasser les doses prescrites: un livre, ça suffit.