Par ILA POTVIN
« Il réveille nos mémoires. Tout est présent dans chacune de nos cellules. Et de plus en plus, la mémoire nous revient. Nous nous souvenons de qui nous sommes, de ce que nous étions et de ce qu’il adviendra de notre futur. » [1]
Dans cette montée du Féminin Sacré, le tambour prend une place importante. Il nous permet de nous enraciner, de prendre notre place dans la vie et de développer notre richesse intérieure, et ce, au rythme des tambours qui de plus, réveille nos mémoires cellulaires lors d’une époque Yin sur la terre. Maintenant, nous nous dirigeons à grands pas vers ce Nouveau Monde et cette Nouvelle Terre où l’esprit communautaire aux valeurs d’entraide, de partage, d’échanges favorisera des espaces de ressourcement, d'effervescence, d’harmonie et de paix. Nous avons franchi le Cap 2012 en douceur avec une plus grande conscience planétaire par nos forces de méditation et d’appels aux changements. Nous franchissons cette nouvelle étape vers l’Ascension et nous travaillons tous et toutes vers un mieux-être individuel et collectif. L’ouverture des portails énergétiques de la fin d’année 2012 nous fait ressentir une nouvelle vibration sur Terre avec plus de sérénité, de conscience et de paix. Elle nous permet surtout de « retrouver » confiance à la présence de cette nouvelle énergie féminine et de « reprendre » sa place dans le monde. Le tambour est de tout temps, et sera encore l’instrument privilégié pour se souvenir et s’abandonner aux transformations intérieures et collectives de notre époque.
« Alors voilà que le tambour prend toute sa place et redevient l’outil privilégié pour s’aider à se “reconnecter” à la TERRE, à SOI et à L’UNIVERS. L’apprentissage du tambour permet le lâcher-prise au mental; être dans l’Ici-Maintenant, se centrer, retrouver sa source intérieure et son cœur d’enfant. Et plus encore, il permet d’entrer dans un état second qui nous amène à de nouvelles prises de conscience essentielle à la poursuite de l’existence actuelle. » [2]
En cette période de la montée des nouvelles énergies où le « Ciel s’ouvre à nous », il est encore plus important de s’ancrer et de s’enraciner pour mieux accueillir les nouvelles énergies, les changements qui se manifestent dans nos corps et du retour de l’UNITÉ sur la planète. L’apprentissage des bases du tambour provoque l’enracinement et après un certain temps d’exploration, une aisance à jouer grandit avec plus de fluidité et de laisser-aller, et le lâcher-prise s’installe. Ce nouvel espace d’exploration nous maintient alors, dans un état second où nous faisons UN avec soi et les autres. Les Cercles de tambour sont un bel exemple d’activités qui contribuent à l’évolution des consciences et au soutien de l’harmonie collective de notre planète. Dans cette période d’Émergence où tout devient possible, nous sommes les « co-créateurs » de nos vies. Il nous appartient à tous et chacun de choisir de vivre heureux, en attirant vers soi, la joie, l’harmonie et l’abondance. En jouant ensemble, chacun « redécouvre » toutes les mémoires de l’humanité qui résonne en nous. L’apprentissage du tambour contribue à nous libérer des énergies de souffrance, de douleurs et des karmas pour y « retrouver » l’essence même de ce qui nous habite, et ce pour quoi nous sommes ici.
« Le tambour est un outil privilégié pour vivre les rituels de passage et permettre de faire des transitions et des passages de la vie avec plus de conscience et d’énergie pour dépasser nos peurs, nos limites, et affronter l’inconnu avec sérénité. » [3]
Les tambours résonnent de partout pour « recréer » l’Unité. À la Rencontre de nos Ancêtres se veut un hommage aux Anciens Peuples qui avaient la connaissance du Divin et qui ont su préserver la connaissance de l’UNITÉ et l’harmonie de ces mondes. Les Atlantes, les Lémuriens, les Premières Nations et autres depuis des siècles conservent les secrets d’une existence de coopération, d’entraide, d’Unité et de bonheur. De par le travail des mémoires cellulaires qui nous permettent individuellement de retrouver qui « Nous sommes et d’où Nous venons », nous avançons vers demain avec l’espoir de retrouver l’Harmonie.
Avec les tambours, la frontière du monde visible et invisible devient de plus en plus perceptible. Lorsque j’anime des ateliers et j’offre des cours, je fais toujours appel aux Ancêtres particulièrement des Premières Nations pour guider nos chemins et permettre à chacun d’avancer et de regarder la voie qui se dessine au loin. C’est souvent rassurant de sentir leurs présences et de ressentir que nous ne sommes pas seuls et que nous contribuons à la guérison de la terre et de nous même. Certaines personnes, ressentent leurs présences, les voient, les entendent et par le son des tambours, la magie s’installe. Honorer les gens du passé et nos Ancêtres fait partie du processus de guérison et permet ainsi de reconnaître les acquis et de se libérer de ce qui ne nous appartient plus.
« Je marche sur la terre de mes Ancêtres, je marche sur le sentier de mes Ancêtres, je marche dans les traces de mes Ancêtres, j’avais oublié mes Ancêtres. J’honore et je respecte mes Ancêtres au rythme de la Terre mère. » [4]
Jouer du tambour demeure pour moi, un plaisir. Mais aujourd’hui, c’est devenu un art de vivre, un outil de communication, de guérison et d’enracinement pour jouir pleinement de la vie, dans « l’Ici et Maintenant ». C’est un instrument qui est accessible à tous et dont j’ai toujours plaisir à faire connaître toute sa richesse et son potentiel surtout dans cette transition planétaire.
ILA Potvin est thérapeute, formatrice, auteure, compositeure et interprète
Elle a deux CD : Iladi Rumba et Le Feu sacré
Son site web
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[1] Article d’ILA Potvin, « Quel bel instrument de guérison et de rassemblement », janvier 2008
[2] Article d’ILA Potvin, « L’impact du tambour sur 2012 », janvier 2012
[3] Article d’ILA Potvin, « Vibrer par le tambour au moment présent », janv. 2010
[4] Extrait du chant « À mes Ancêtres » de ILA Potvin sur l’album ILADI RUMBA
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