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La plus grande structure cosmique défie notre compréhension de l’univers.

Publié le 13 février 2013 par Memophis

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apres  la découverte de la plus grande galaxie spirale et comme tout va très vite, aujourd’hui ce sera la découverte de la plus grande structure connue dans l’univers.

Les astronomes ont donc découvert un bouquet de noyaux galactiques actifs qui s’étend, de bout en bout, sur 4 milliards d’années-lumière. La structure est un grand groupe dequasars (LQG pour Large Quasar Group), une collection de noyaux galactiques extrêmement lumineux alimentés par des trous noirs supermassifs en leur centre. Ce groupe est tellement grand qu’il défie la théorie cosmologique moderne (ou modèle standard de la cosmologie).

Image d’entête : l’image d’un quasar reproduit à l’aide d’une nouvelle méthode d’observation astronomique.

Selon le principal auteur de l’étude (lien plus bas), Roger Clowes, de l’Université du Lancashire, en Angleterre, c’est clairement la plus grande structure jamais observée dans l’univers. Pendant des décennies, les astronomes savaient que les quasars, qui sont les objets les plus brillants dans l’univers, avaient tendance à se regrouper en grand nombre, pouvant atteindre en taille les 600 millions d’années-lumière de large. Mais le groupe de quasars, découvert à l’aide des données du Sloan Digital Sky Survey, est largement plus grand, c’est une autre échelle. Ce LQG est composé de 73 quasars et s’étend sur environ 1,6 milliard d’années-lumière dans la plupart des directions, dont 4 milliards d’années-lumière dans sa plus grande largeur (des points les plus éloignés).

Ci-dessous : à partir de l’analyse des données du  Sloan Digital Sky Survey, le grand groupe de quasars (LQG) est clairement perçu comme une longue chaine indiquée par des cercles noirs. (Les croix rouges marquent les positions des quasars dans un LQG différent et plus petit). Les axes horizontaux et verticaux représentent l’équivalent céleste de la longitude et de la latitude. La carte couvre environ 29,4 de 24 degrés du ciel, indiquant l’énorme ampleur de la structure nouvellement découverte. (A partir de l’étude R. G. Clowes)

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En comparaison, le disque de la Voie lactée (ci-contre), dans lequel se trouve notre système solaire, fait environ 100 000 années-lumière de large. Et la Voie Lactée est séparée de sa voisine la plus proche lagalaxie d’Andromède, d’environ 2,5 millions d’années-lumière.

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Ce nouveau grand groupe de quasars est si énorme, que la théorie prédit qu’il ne devrait pas exister. Le LQG semble violer une hypothèse largement acceptée, appelée le principe cosmologique, qui soutient que l’univers est essentiellement homogène quand il est observé à une échelle suffisamment grande.

Les calculs suggèrent que des structures de plus de 1,2 milliard d’années-lumière ne devraient pas exister, elle va à l’encontre de notre compréhension actuelle de l’échelle de l’univers, selon les chercheurs qui continuent leur enquête sur ces fascinants phénomènes.

La nouvelle étude a été publiée cette semaine dans le bulletin mensuel de la Royal Astronomical Society : A structure in the early Universe at z ∼ 1.3 that exceeds the homogeneity scale of the R-W concordance cosmology.


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