Monday Mornings // Saison 1. Episode 2. Deus Ex Machina.
Ce qu'il y a d'intéressant dans Monday Mornings c'est bien évidemment le procédé narratif. Je trouve que même si la série n'est pas parfaite, elle est parvenue à créer quelque
chose d'intéressant. La manière dont les choses sont racontées est très différent des séries médicales actuelles. Notamment dans le bloc opératoire. Dans cet épisode il y a une sorte de volonté
de croire que l'on peut sauver les patients. Cette note d'espoir est connoté par la clarté du bloc. C'est presque une sorte de belle leçon de croyance. Je ne sais pas si la religion a une part
réelle dans Monday Mornings, mais je trouve que c'est un sujet à creuser. Monday Mornings reprend donc avec ce second épisode les meilleurs éléments
du premier épisode. Finis donc le principe de flashbacks qui ne servait pas nécessairement le rythme de l'épisode précédent. Et du coup, Monday Mornings conserve cette sorte
d'empathie particulièrement bien écrite qui nous lie aux personnages. Notamment quand il s'agit de Wilson et de cette folie qui le guète au début de l'épisode. Bien que cela soit une sorte de
ressort scénaristique pour garder le téléspectateur éveillé à 22h du soir… c'est assez efficace à mon goût.
De plus, Jamie Bamber est particulièrement bon dans ce registre là et j'avais hâte d'en voir plus. La manière dont cela est développé dans l'épisode n'est pas nécessairement ce
qu'il s'est fait de mieux dans le genre, mais après tout, cela reste assez captivant car Monday Mornings parvient à rendre tout ce qu'elle fait plutôt poignant et accrocheur
grâce à cette fameuse empathie. J'ai par exemple aussi bien aimé le moment à le Dr Tierney pose des questions sur un donneur d'organes d'une manière assez désinvolte et irrespectueuse envers le
donneur. Le tout en ignorant bien évidemment que la mère du donneur est dans la salle. Il est désolé et va tenter plus tard de consolé la mère. Des moments comme ceux ci, ce n'est pas ce que l'on
pourrait voir dans une série médicale comme Grey's Anatomy. Cette dernière jouant sur les relations émotionnelles entre ses personnages et non pas vraiment avec les patients
(tout du moins je n'ai pas retrouvé ça depuis Dennis dans la saison 3 de la série). Ce n'est pas pour autant qu'il faut s'arrêter là puisque Monday Mornings créée aussi des
relations intéressantes et intelligentes entre ses personnages. Notamment quand Buck doit se défendre de ses choix face à Hooten, qui agit lui comme une sorte de maitre d'école.

Note : 5.5/10. En bref, j'ai constamment envie de revenir. Etrange sentiment d'attachement mais efficace.