Tiny // 7 080 000 tlsp.
La pemière apparition de Jorge Garcia dans Once Upon A Time n'avait pas franchement été concluante. Je craignais donc le pire pour cet épisode lui étant consacré. On ne peut pas dire que mes inquiètudes aient été totalement balayées, mais c'était moins pire que prévu. Le problème de l'histoire d'Anton, puisque c'est son prénom, c'est qu'elle est extrêmement prévisible de bout en bout. Le géant est naïf, c'est de notoriété public. Alors il passe son temps à se faire avoir, à Fairytale Land comme à Storybrooke, et nous on l'observe un peu dépités. D'autant que l'acteur n'a pas son pareil pour jouer le pauvre malheureux à qui l'on a envie de faire un gros câlin pour le rassurer. Cela dit, c'est à peu près tout ce qu'il sait jouer. La colère, c'est clairement pas son truc. Et les fonds verts, ça ne lui va pas très bien au teint. Je me passerai de tout commentaire sur l'aspect visuel de Tiny. Je dirai simplement qu'une fois encore, les auteurs ont été ambitieux et ils auraient tort de s'en priver. L'équipe chargée des effets-spéciaux fait quand à elle ce qu'elle peut avec les moyens qu'on lui donne... *
Ce qui était cool, c'est que le géant a été amené à rencontrer pas mal de personnages et il en est (presque) toujours ressorti quelque chose de vaguement solide. Par exemple, James, le jumeau maléfique de Charming, avait un certain charisme; et le duo qu'il formait avec Jack -devenu une femme histoire de créer une surprise totalement factice, et interprétée par la très moyenne Cassidy Freeman en plus- donnait du rythme aux flashbacks. Le face à face avec Regina était vraiment trop facile. Celui avec son père, incarné par Abraham "Kubiac/Jerry" Benrubi, avait assez peu d'intérêt au fond mais il fonctionnait bien. Et puis pardon de le dire, mais Charming et Snow m'ennuient terriblement en ce moment et les voir courir dans les rues de Storybrooke avec Anton à leurs trousses ne m'a pas scotché, sincèrement. Non, ce qui était intéressant au bout du "conte", c'est que le personnage permette d'insister sur l'idée qu'un retour dans le pays des contes de fée ne constituerait pas forcément un progrès, que tout n'était pas aussi rose qu'ils croient s'en souvenir, qu'il y avait aussi de la souffrance. Au fond, il y avait de la magie, oui, mais pas tant de bonheur que ça. Pas plus qu'à Storybrooke en tout cas...
Pendant ce temps-là, on a suivi le parcours d'Emma, Henry et Mr Gold de la pancarte de Storybrooke à leur décollage en avion. C'était lent et pas très intéressant. Bien sûr, c'était amusant de les voir dans ce contexte, surtout le vilain sorcier complètement désorienté, mais fallait-il que ça plombe autant l'épisode ? J'aurais préféré que l'on aille plus directement au but. Là encore, la prévisibilité est malheureusement de mise. A ce stade, on se doute bien que Baelfire est l'homme avec qui Emma a fait les 400 coups, l'homme qui est le père de Henry. En gros, ça ne pouvait pas tomber mieux qu'ils soient partis tous les trois ! How convenient. On nous dira bien sûr que c'est le destin, ou que Gold savait déjà tout, qu'il avait, comme toujours, tout prévu ! Allez, je termine quand même sur une note positive : Lost était encore partout ! Il faut dire que c'était l'occasion parfaite. La compagnie Ajira Airlines a évidemment répondu présente; et Belle, sur son lit d'hôpital, regardait un épisode d'Exposé. Et j'ai du manquer d'autres clins d'oeil. Je compte sur vous pour me les signaler.
// Bilan // Encore un épisode de Once Upon A Time sans grande saveur. On essaye pourtant activement de nous changer les idées, en s'intéressant à un nouveau personnage ou en nous embarquant dans une aventure qui nous est familière, mais ça ne fonctionne pas. Nos héros ont perdu leur modjo.