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lecture d'un article du parisien 94

Publié le 15 février 2013 par Micheltabanou

Lecture ce matin du Parisien, pages Val de Marne,  avec l’annonce de candidatures socialistes en vue des municipales à Fontenay-sous-Bois. Enfin peut-être va-t-on pouvoir rompre avec le jeu d’un instrument monocorde en lançant l’écriture d’une partition en vue d’orchestrer un débat plus large que celui très minimaliste qui rayonne actuellement.

Le papier appelle un petit correctif et deux interrogations. D’une part le correctif : mon collègue Patrice n’est aucunement premier adjoint aux Finances mais bien 8e. Mais en revanche il est bien le premier socialiste à avoir été en charge des Finances locales et cela en raison d’une subtile négociation menée en 2008. Nomination dont le PS se satisfaisait alors car elle rompait avec la coutume qui fait qu’un responsable des finances est de la même couleur politique que le maire. D’autre part les interrogations : quelles sont les « plusieurs démissions d’élus » ? et comment dissiper le doute sur la façon de mener à terme une campagne ? «  sans l’assumer pour l’instant, il pourrait se lancer, même sans l’aval de son parti » J’avoue avoir beaucoup de difficulté avec cette phrase – certes de la journaliste - car elle souligne soit une indécision variable en raison du vent qui souffle, soit une nature à aller au bout d’une conviction…

Quand à moi je ne sais pas si je suis plus sympathique ou moins critique avec les communistes mais j’affirme que mon attitude est celui d’un membre d’une équipe issue du suffrage universel ( 65% des fontenaysiens ) et qui compose comme il se doit avec les diverses approches possibles établies dans les débats par ses partenaires. Et qui s’astreint à travailler pour l’intérêt général sachant que dans le cadre de ma mission je suis absolument bien perçu et que je rempli mes engagements. Je compose en proposant, je compose en réfutant, je compose en dialoguant et réfute toute acceptation monolithique de pensée commune. Comme un socialiste. Et effectivement j’assume que suis attaché à la légitimité des décisions de mon parti, un grand parti, le parti du Président de la République et que ma candidature s’inscrit dans ses décisions et qu’entre outre l’union a toujours été le moteur de nos engagements et cela depuis mon adhésion en 1971 dans le parti de François Mitterrand. L’union oui! avec certitude car malgré les appétits, les ambitions dans tous les cas de figure il faudra composer ou recomposer une union et là d'ailleurs réside toute la prise de risque et l'enjeu politique! Celui ou celle qui esquive cette question entraînera le PS dans un gouffre et pour ce faire il y a des matamores qui s'époumonnent à la désunion depuis des lustres! Je suis bien placé pour le dire car avec Patrice on les a combattu en 2008. D’autres ont fait un autre choix pour se retrouver aujourd’hui seuls, je pense au candidat Dornbusch qui peut-être ce jour là a été raisonnable avec sa conscience ou ne s’est pas distancié de son credo. Seul – le mot est lâché! A moins de penser que nous composions, nous, fiers de nos certitudes d'une exemplarité socialiste, 50% et une voix du collège électoral fontenaysien il va falloir composer et cela avec les différents partenaires de gauche… il faut y songer dès maintenant et songer à la fable de la Fontaine : la grenouille et le bœuf…


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