Après 2 mois et demi d'activisme sur le site internet " la petiteceinture.jencause " l'antagonisme verbal éclata rapidement entre les fétichistes de la bio-diversité partisans d'une réserve végétale à aménager sur cette antiquité ferroviaire et les accros au transport ferré. Bécanes et godillots dans un sens, locos et bogies dans l'autre.
Cette réunion fut passablement surréaliste dans la mesure où les promoteurs de cette concertation ( mairie de Paris et RFF ) se gardèrent bien de répondre aux questions et interrogations des intervenants.
Ce climat effervescent dans la salle et évanescent à la tribune ne fit que confirmer un sentiment général diffus mais tenace parmi le public : l'affaire est ficelée depuis longtemps, depuis qu'Hidalgo a déclaré au JDD début décembre 2012 qu'il fallait transformer la ligne en promenade pour citadins stressés. Encore et toujours la conconcertation parisienne.
Cette infrastructure deviendra-t-elle un "3ème poumon de respiration de la capitale" après les deux autres que sont les bois de Boulogne et de Vincennes, comme le répéta Mme Hidalgo avec force pour montrer à l'assistance qu'elle était de taille, une fois maîtresse de Paris, d'imposer sa volonté à un RFF qui a l'avantage du temps long sur le temps court d'une mandature municipale ? L'image est d'autant plus inepte que la superficie de cette promenade plantée serait ridicule par rapport à celle des bois en question. Mais puisqu'en est dans la com' .... Tel maire, telle dauphine.
En 2001, les rodomontades des Verts et des Changeurs d'ère, décidés à planter leurs choux sur la Petite Ceinture, n'impressionnèrent pas RFF qui campa sur son infrastructure.
Demain, Hidalgo risque bien de rester à quai avec son 3ème poumon.
Jeu de briques
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