L’Unaf dénonce des «économies faites sur le dos des familles» et ajoute que «la politique familiale doit rester du ressort de la solidarité nationale» :
"Pourquoi faire supporter à une entreprise publique et à ses clients ce qui est du ressort de la solidarité publique ? On sait bien que le surcoût, quand on a trois enfants ou plus, n’est pas compensé par les différentes prestations familiales. [Cette nouvelle mesure constitue] un très mauvais signal adressé aux autres partenaires de la carte famille nombreuse, largement réformée en 2005 à l’occasion de la Conférence de la famille".
Le président de Familles rurales, Thierry Damien, analyse :
"Si l’on voulait annihiler cinquante ans de politique familiale, je crois qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Par petites touches, de façon insidieuse, on remet en cause une approche exigeante qui a porté ses fruits. Du coup, un véritable climat de doute s’est installé ces derniers mois".
Jean-Louis Deroussen, le président de la Cnaf, s'indigne :
"Nous devrions être sereins : la branche famille est excédentaire et une secrétaire d’État vient d’être nommée. Et pourtant, ce n’est pas le cas !"
Il déplore regrette une politique «à tiroirs», où les excédents d’une branche servent avant tout à éponger les déficits des autres.
Addendum : à signer la pétition pour le maintien de la carte Famille Nombreuse.