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Syndrome post-traumatique (de la valise)

Publié le 18 février 2013 par Cecile Berthelon @walinette

Comme vous l’avez donc compris, je suis actuellement en Guadeloupe, pour visiter mon père qui y vit depuis 2000. Ce qui implique donc la valise « chaud-moite » = « maillot-short-tee-crème solaire et antimoustique ».
En théorie le truc pas encombrant. Que tu prépares la veille. A minuit moins le quart.

Syndrome post-traumatique (de la valise)

SAUF QUE.
Pour la première fois nous sommes partis lestés. De 14,5 kgs (poids plume je sais) très exactement, le genre pas lourd mais extrêmement remuant. Et qu’en conséquent, pour la première fois, j’ai préparé les bagages à l’avance, espérant me défaire du stress inhérent à l’exercice. Il faut le savoir, les valises, que ce soit pour une soirée ou pour 3 semaines : c’est pour ma pomme. C’est génétique, je ne vois que ça, le mec NE SAIT PAS, faire une valise. Les rares fois où j’ai laissé la responsabilité, j’ai dû laver l’unique slip chaque soir, genre, alors qu’on partait pour une semaine. Alors que moi je gère (à la perfection, si si) mais en pour je suis parfaitement exécrable la veille et le Jour J.

Alors le week end dernier, que je m’y suis prise, soit une semaine avant le départ. Et bien même si j’ai assuré à coup de mini sac à dos surprise Spiderman blindé de coloriages, d’iPad rempli ras la RAM de dessins animés je suis partie malgré tout dans un état de nerf assez pitoyable :

- J’ai dû fouiller mini 2 fois par jour dans la valise pour vérifier que j’avais bien pris la crème solaire, le sirop pour l’allergie du petit, le bon nombre de slips (traumatisée)

- J’ai dû enlever les poils de chat chaque soir puisqu’elle a dormi dedans (des fois que sur un malentendu on ne la remarque pas avant de fermer la Samsonite)

- J’ai eu un stress mémorable quand le-dit chat a trouver le moyen de dégobiller sur la table PILE au dessus de la valise ouverte (et après j’ai refermé soigneusement, ce qui est fort pratique rapport au point 1)

- J’ai dû défaire et refaire entièrement le bastringue pour caser les nouvelles pompes de trail (putain ce que ça prend comme place un 43,5, merci)

- j’ai changé d’avis à peu près chaque jour sur les tenues que  je voulais emmener, pour finir fatalement par emporter 5 shorts en trop puisque je suis sûre de mettre toujours le même (le premier qui vient)

- et ai refait mentalement la liste de tout ce qu’il y avait à emmener à chaque fois que je voyais la pile de bagages soit à peu près 10 fois par jour étant donné que je bosse à domicile et que la pile trônait au milieu du salon.

- A partir du moment où j’ai fait la valise, je ne dors plus. Et oui, valise faite la veille, je ne veux pas louper le réveil. Du coup, conditionnement oblige, j’ai fait des insomnies toute la semaine.

- le tout saupoudré de TROIS rendez-vous chez l’ophtalmo en 3 semaines à 100 € la séance et les yeux de zombie sous acide, Pardon my Sécu, tout ça pour m’entendre dire « de toute façon y’a rien à faire, faut surveiller, prenez RV dans un an ». Ah. Merci du stress.

L’année prochaine on ira au ski


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