La théorie

Non pas du complot, mais de la poisse.

Je ne sais pas si vous connaissez ce film « Charlie, les filles lui disent merci ». Je ne sais plus comment j’en suis venue à le découvrir il y a de cela quelques années, mais le synopsis m’avait beaucoup interpellée :

Quand Charlie avait 10 ans, il a refusé d’embrasser une fille un peu étrange, alors celle-ci lui a jeté un sort. Charlie a maintenant 35 ans, il a réussi sa vie professionnelle, mais ne trouve pas de compagne. Pire, il se rend compte que chacune des femmes avec qui il a eu une aventure a épousé l’homme qu’elle a connu juste après lui ! Sa réputation de « porte-bonheur » fait vite le tour de la ville, et toutes les femmes qui veulent se marier se jettent dans ses bras dans l’espoir qu’après une nuit avec lui, elles trouveront l’homme de leur vie. S’il a toutes les femmes qu’il veut, Charlie n’a pas encore rencontré l’amour, le vrai, et il est plus seul que jamais… Jusqu’à ce qu’il fasse la connaissance de la très jolie Cam. Cette spécialiste des pingouins ne le laisse pas de glace… Mais pour pouvoir vivre une véritable histoire d’amour, il faut qu’il découvre au plus vite comment rompre la malédiction, avant que la fille de ses rêves n’épouse l’homme qu’elle connaîtra après lui…

Vous remplacez Charlie par Bobby et on est bon ! C’est à peine caricaturer, mais c’est vrai. La plupart des hommes que j’ai rencontré, qui avaient un penchant pour moi, avec lesquels il s’est passé quelque chose ou non, se sont tous quasiment casés juste après moi. Je ne déconne pas. Je pourrais les compter sur les doigts des… ouais des deux mains. 

C’est-à-dire que les gentils garçons finissent par trouver chaussure à leur pied et les autres, après avoir soit essayé la godasse que je suis, la jette et hop se trouve une paire toute neuve de chaussures. Parce que oui, quand ils me rencontrent ils ne veulent pas se caser, mais avec la prochaine, pas de souci. Je ne vais pas vous dire que c’est scientifiquement prouvé, en tout cas, c’est prouvé par moi-même, exemples à l’appui que je n’écrirai pas ici. D’ailleurs, pour avoir vu ce terme dans moult séries, je me demande si je ne suis pas la fameuse « rebond girl », la fille post-rupture dont on sait pertinemment qu’il n’y aura rien de sérieux avec elle (non pas qu’elle ne veuille pas de sérieux hein).

Je ne sais pas qui m’a jeté un sort, mais ce n’était pas très sympa de sa part.