Une mutuelle pour tous les salariés.

Les entreprises vont devoir proposer une mutuelles à tous leurs salariés. Cette nouvelles suscite critiques et validations. Les sociétés d’assurances ainsi que les complémentaires santé ont peur que cela engendre une baisse de la concurrence et une domination du marché par quelques gros acteurs et donc une hausse des cotisations.
En 2012, plus de la moitié des salariés étaient couverts par un contrat d’assurance collectif. Le 11 janvier dernier, les dirigeants et les syndicats se sont mis d’accord sur le fait que tous les salariés devront bénéficier d’une mutuelle d’entreprise. Lors de cet ANI (Accord National Interprofessionnel) signé et destiné pour combler un manque sur les moyennes et petites entreprises des discussions ont apporté des arguments destinés a soutenir cet décision, mais certains ont fait valoir des arguments destinés à contrer cette décision qui a pourtant était signée. Ces contrats ne seront pas les mêmes selon les secteurs des entreprises et en fonctions des syndicats.
Dans le domaine des assurances santé, il existe 3 familles. Il faut savoir que les sociétés de prévoyance sont des entreprise gouvernées de manière paritaire. Elles proposent des contrats destinés aux entreprises avant tout et leur offre est particulièrement adaptée pour répondre aux besoins des accords de branche. Ces sociétés rassemblent plus de 40% du marché de l’assurance santé tandis que les mutuelles et les complémentaires santé elles ne représente que 30% de ce même marché. Ces deux acteurs se méfient de cet accord et ont peur de l’hégémonie de ce premier qui risque de prendre trop d’ampleur. Elles clament dont l’importance de laisser chaque entreprise libre de ces choix.
Les sociétés de courtage quant à elles sont en désaccord avec cette décision. Cela va entraîner risque d’engendrer la disparition de 1000 entreprises  et de 30 000 postes. Pendant que d’autres expliquent que c’est justement en rassemblant les contrats d’assurance santé que les coûts vont baisser pour les salariés. D’autres parlent de leur crainte de voir les prix des cotisations gonfler de manière inconsidérée.