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Critiques Séries : Yolo, on ne vit qu'une fois. Saison 1. Pilot (France).

Publié le 19 février 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Yolo, on ne vit qu'une fois // Saison 1. Episode 1.


Yolo c'est la nouvelle série réalité de W9 surfant sur le succès de Hollywood Girls sur NRJ12. Sauf que misère... Yolo est une catastrophe. A peine le premier épisode commence que l'on a un petit résumé de qui sont les personnages, quelle est leur situation et ce qu'il faut attendre de leur part. En gros, en deux minutes, on a pu voir ce que tous les épisodes par la suite allaient raconter. Mais Yolo c'est surtout l'acronyme de You Only Live One, ou n'a qu'une vie en français. Un phénomène de mode actuellement aux Etats-Unis. Yolo nous invite dans l'univers d'une collocation, comme les productions de Jean Luc Azoulay pouvaient le faire dans les années 90. Gros problème, j'ai toujours détesté ces séries de la mode AB. Dans un loft ressemblant plus à un entrepôt à horreurs (pourquoi W9 n'a pas fait appel à la conseillière déco maison, Valérie Damidot ?) entre meubles flashy, taules en guise de murs, ... Tout est déparaillé, rien n'a de sens. C'est même là que l'on se demance ce que fait un mec de 40 ans (le propriétaire).
Ils sont beaux, jeunes et entendent bien jouir de la vie sans limite. Sept jeunes, cohabitent dans un loft, et vivent chacun leur vie, suivis par des caméras.

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L'introduction est narrée par Alex, le fêtard invétéré de la bande. Si W9 a promis de nous offrir des acteurs qui avaient une vie similiaire dans la vraie vie, je trouve qu'ils se sont complètement planté. Les acteurs semblent avoir du mal à trouver leurs mots, mâchant alors des dialogues sans intérêt et redondant. Le but de cette série est clairement de nous plonger dans une sorte de romance version colocation, et la chose ne prend jamais. Comme une sauce sans sel. Mais le problème ce n'est pas tant l'alchimie entre les membres du casting et les interprêtes mais peut être le scénario. Les intrigues sont assez lourdes, souvent ridicules et tout ce qui est avancé pour la suite de la saison ne laisse pas espérer grand chose de bon. En plus de ça, penser que l'on aura 40 minutes de Yolo par jour... je crois que si j'étais un téléspectateur fidèle je commencerais déjà à faire une lobotomie. Ce serait plus radical. De plus, je ne suis pas certain que Yolo soit réellement représentative, jouant plus sur des clichés que des faits.
Un peu comme les garçons, se balandant constamment à moitié nu dans l'appartement, comme si Yolo était un terrain de jeu pour nuddistes. Le personnage qui a retenu le plus mon attention c'est surement Roxane, la bimbo de la bande. En plus d'être un vrai bulot, elle est tout simplement exécrable et ennuyeuse à mourir. Car derrière chaque personnage se cache une vraie tête à claques. Vous savez ces personnages à qui l'on n'a pas envie de dire quoi que ce soit mis à part "Ta gueule". Désolé pour l'impolitesse mais je crois qu'elle est de rigueur. Il est rare pour moi de trouver quelque chose aussi affligeant que ne l'aura été Yolo. Epouvantable merde, W9 aurait dû s'inspirer d'Hollywood Girls, la série réalité d'NRJ12 qui en plus d'être beaucoup plus fun est bien plus addictive dès le premier épisode (et ce malgré quelques erreurs ici et là). Je prends chaque année un malin plaisir à suivre les aventures d'Ayem, Caroline et cie. C'est mon guilty pleasure à moi. Mais Yolo est hors limite, comme un OVNI que l'on n'aurait jamais voulu voir de notre vie.
Note : 0/10. En bref, navrant, tête à claques et pas drôle. Epouvantable merde.


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