Il y a quelques semaines maintenant, BlackBerry a lancé son nouveau terminal, le Z10. Accompagné de son nouveau système d’exploitation, ce dernier (qui sera suivi de près par le Q10) a la responsabilité de redresser la barre pour la firme, qui est dans le rouge depuis quelques années maintenant.
BlackBerry a qualifié le lancement de son dernier espoir « d’excellent« , mais sans donner les chiffres, et pour cause : de nombreux analystes et observateurs du marché s’accordent pour annoncer un flop commercial, malgré une critique positive des nouveaux produits et services de la firme.
Michael Walkley, du Canaccord Genuity, a ainsi réduit de manière drastique ses pronostics pour le trimestre. On passe de 1,75 million d’unités annoncés à un peu moins de 300 000 exemplaires seulement. Toujours d’après lui, les ruptures de stocks ne sont pas dues à un succès commercial mais à un stock limité. Les niveaux de ventes actuels sont qualifiés de « stables » mais « modestes ».
Face à la concurrence notamment à Samsung avec la sortie de son S4, BlackBerry peine à séduire. De plus, aux Etats-Unis, le Z10 ne sera disponible que pour les deux plus petits opérateurs, soit T-Mobile et Sprint.
James Faucette, du Pacific Crest, estime lui de le nombre de Z10 qui s »écouleront ce trimestre devrait tourner entre 275 000 et 325 000 unités, soit beaucoup moins que le consensus de Wall Street, qui a misé sur un million d’exemplaires. Les pronostics mettent le nouveau terminal BlackBerry en troisième place, derrière iOS, Android et Windows Phone…
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