Suite et fin de mes réminiscences-photos de séjour à Leeds, présentées en vrac (et donc dernier jeu de mot idiot avec une chanson et le nom de la ville).
Au centre-ville, dans le secteur commercial, on retrouve quelques éléments de poésies urbaines, dont cette intéressante inscription sur un banc en pierre...
Rares sont les fois où j'ai pu mettre le pied sur Briggate, rue piétonne du centre-ville, sans qu'une animation ou un marché public quelconque ne soit en place. Fin novembre, c'était le marché marocain, par exemple, et des musiciens s'animaient également sur la place. D'ailleurs, je réalise que je n'ai jamais mentionné ce fait, mais les musiciens - souvent des groupes - sont légions dans les rues des villes de l'Angleterre, et souvent, si ce ne sont pas des professionnels, le niveau est tout de même remarquable pour de la 'musique de rue' (pour les groupes, il s'agit souvent de jeunes, qui tentent de se faire connaître/remarquer et vendent leurs CD).
Vous avais-je parlé de la Mosquée Makkah, sise à quelques minutes à peine de chez moi? J'avais publié une photo du minaret, accompagnant des maisons victoriennes en rangée, mais je ne pense pas avoir parlé de la mosquée elle-même, un très joli édifice, dont les arches, dômes et minaret accompagnaient souvent mes retours à la maison sur fond de coucher de soleil, tout en me rappelant le Maroc.
Poésie urbaine gravée dans le pavé, là où Albion Place devient King Edward Street, qui me rappelle que mon passage à Leeds ne sera pas oublié par ces pierres que j'ai foulées à maintes reprises.
Le splendide vitrail du Quebecs, dont j'avais publié ici un tout petit morceau (le hibou, que l'on peut apercevoir sur le troisième panneau à partir de la gauche sur la photo ci-haut). La présence du hibou dans le vitrail s'explique par son illustration des armoiries de Leeds... l'ensemble des vitraux du Quebecs permet de voir plusieurs armoiries des villes du Yorkshire. L'édifice date de 1891.
Le voici donc, le Quebecs, cet immeuble à la tour octogonale surmonté d'une espèce de chapeau de sorcière, édifice que je n'avais finalement pas encore montré réellement sur ce blogue, malgré plusieurs allusions ici et là. La rue qui longe l'immeuble à gauche est Quebec Street.
Burley Road, entre Hyde Park et le quartier civique (mais sans passer par l'université), nous fait traverser quelques secteurs semi industriels (ou vestiges de la période industrielle), mais où poussent tout de même des roses sauvages du Yorkshire, même en octobre.
Sapin de Noël dans la Bourse du maïs.
Quelque part entre Alexandra Road et Burley Road, une version graffiti de Lennon dans Sgt Pepper's Lonely Heart Club Band
La Stupa du coin des rues de Harold. Je dis "les rues" car dans ce secteur de Hyde Park, il y avait Harold Avenue, Harold Walk, Harold View, Harold Road, Harold Mount, Harold Street, Harold Grove, Harold Place et Harold Terrace, si je n'en oublie pas d'autres. Évidemment, dire que vous demeurez 'Sur Harold' ne suffit pas, c'est le genre de rue et non le nom qui importe dans ce cas-ci. Si en plus vous habitez une des maisons victoriennes en rangée, donnez l'adresse, car la description ne saura aider votre visiteur. Une centaine de personnes dans ce coin-là peuvent dire 'habiter une petite maison victorienne en brique sur Harold'!
Étudiante à University of Leeds, profitant du parfum d'une rose sauvage du Yorkshire, octobre 2012.
The Light. L'édifice appelé The Light est une sorte de centre commercial constitué de quelques édifices victoriens reliés à quelques édifices modernes, l'ensemble parcouru de plateformes, de passages et passerelles modernes et recouvert d'un toit de verre. Je fréquentais The Ligth essentiellement pour son petit resto-Bagel et pour son cinéma, le Vue (un cinéma multisalles commercial, mais où j'ai néanmoins pu voir des films aussi variés que De rouille et d'os, Lawrence Anyways, Silver Linings Playbook ou Skyfall, par exemple).
Un des beaux paysages offerts par University of Leeds, avec les édifices néogothiques en arrière plan (et le beau temps de la fin septembre, nostalgie)... à comparer avec la photo suivante:
Même si je l'avais mentionné, je ne pense pas l'avoir beaucoup montré: avec ces dizaines de pavillons, l'University of Leeds possède de biens beaux édifices d'époque, mais aussi certains plus modernes, ou carrément étranges, comme on peut le voir ici, avec cette passerelle, ainsi qu'avec le bassin en bas.
Un jardin qui n'en est pas un: Victoria Gardens est en fait une esplanade qui s'étend le long de The Headrow, et relie l'hôtel de ville, la bibliothèque publique et Leeds Art Gallery. On y retrouve donc diverses sculptures, dont cet hommage aux soldats morts au combat. On peut aussi voir quelques sculptures plus modernes - comme celle que l'on aperçoit en bas à droite.
Je termine cette dernière visite de Leeds avec un parc que j'ai souvent photographié; Woodhouse Moor, en partie parce que j'y passais souvent, et en partie parce qu'il offrait souvent un éclairage photogénique, avec ses grandes étendues vertes coupées de grandes rangées d'arbres bien droites.
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...en terminant ceci, je réalise que Leeds me manque. Pas seulement par goût d'être en voyage, par goût d'explorer, mais bien parce que j'y ai été vécu un séjour agréable, et que je me plaisais beaucoup dans cette ville. J'imagine que ce sentiment restera avec moi pendant encore un bon moment, comme l'étrangeté ressentie quand je réalise que je ne peux plus aller dans certains lieux que j'aimais bien à Leeds, maintenant que je suis de retour. Peut-être est-ce la durée du séjour (j'imagine que ça joue un rôle), mais ce sentiment est, pour le moment, toujours fort, et plus fort que je ne me souviens l'avoir ressentis après avoir quitté Quito ou Séville.
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