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Critiques Séries : Zero Hour. Saison 1. Episode 2. Face.

Publié le 22 février 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Zero Hour // Saison 1. Episode 2. Face.


Pour l'une des nouveautés que j'attendais avec le plus d'impatience cette année, le premier épisode m'a un tantinet déçu. La déception est d'autant plus grande que cet épisode ne parvient malheureusement pas à exploiter à merveille le potentiel de cette série. Zero Hour reste donc une déception. Ce second épisode, lançant la série sur la pente glissante de la série qui parle un peu de religion me fait peur. Disons que je ne m'attendais pas vraiment à ce que l'on aille dans ce coin là. Certes, Zero Hour a toujours voulu parler d'apocalypse et de fin du monde, c'était le sel même de la série. Mais disons que le propos est aujourd'hui un peu déjà vu, saugrenu et étalé comme de la confiture de façon assez anarchique. "Face" n'était pas un second bon épisode. Il y avait des moments de tension, certes. Il faut bien que nos personnages fassent quelque chose. Il y a aussi des moments de réflexion, sans que cela ne soit réellement poussé (le problème aux personnages secondaires qui ne font que mettre des batons dans les roues du héros).
Zero Hour a donc du mal au démarrage. Si l'épisode revient donc là où on avait laissé la série la semaine dernière, je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu le sentiment que tout était trop précipité et rocambolesque. Le fait que Hank se retrouve face à une sorte de sosie de lui même dans la glace m'a fait doucement rire. J'ai cru que l'on était devant une série qui voulait être la plus folle de toute l'histoire. Mais l'esprit de Paul T. Sheuring ne m'étonne pas. C'est lui tout craché ce genre de choses. Hank est donc toujorus à la recherche de sa femme et cette intrigue est un peu maigre pour donner envie de voir la suite dans le sens où le système est peu crédible. Sans compter sur la présence de Beck à ses côtés. Cette agent du FBI un peu fourre tout surnage dans un rôle qui n'a semble t-il aucune vraie délimitation. Le personnage de Vincent Blanc, le grand méchant de cette première saison de Zero Hour me fait presque pensé aux méchants de Missing de l'an dernier. Autant dire que je commence de plus en plus à rire de cette série.

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Le potentiel étincelant du pitch s'engoufre dans un renfort de moyens mis là où il ne faut pas. Cette quête va donc mener cette semaine Hank en Inde afin de découvrir ce qui pourrait changer la face du monde. De leur côté, Rachel et Arron sont sur une toute autre piste, celle du mystérieux commandant Rose. Encore une intrigue à la mord moi le noeud qui n'est là que pour faire du remplissage. Finalement, vous l'aurez bien compris car même si Anthony Edwards y met de la bonne volonté et que globalement tout n'est pas raté, Zero Hour est une grosse déception. J'ai envie de crier tellement je suis déçu mais heureusement pour vous qu'au travers de ces lignes vous ne pouvez pas les entendre. Je resterais jusqu'au bout de la saison car j'aime bien ces intrigues à tiroirs mais finalement, c'est aussi quelque chose de dramatiquement bâclé qui ne semble pas vraiment savoir à ça va. Et pourtant, le casting s'étoffe, et nous offre la venue de belles têtes d'affiche. Mais la forme n'est jamais suffisante pour faire oublier un fond fouilli.
Note : 3.5/10. En bref, mouais. Fouilli et tarabiscoté.


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