Avec la crise que connaît actuellement le pays au sujet des relations que nous entretenons avec les Autochtones, la parution de ce livre ne pouvait mieux tomber. Recul aidant, Émilie Guilbeault-Cayer s’est penchée sur la crise d’Oka qui a marqué l’histoire du Québec il y a déjà plus de vingt ans.
Par son caractère violent et sa durée, la crise d’Oka a marqué un tournant dans l’histoire des relations entre l’État québécois et les Autochtones. Plusieurs affrontements et 78 jours de crise laissent un souvenir amer, tant du côté des populations que chez les responsables politiques. À la suite de cet été des Indiens, plusieurs questions demeurent sans réponse et certains enjeux restent encore incompris, notamment la gestion de la crise par le gouvernement provincial.
Lors du conflit, l’attitude des responsables politiques semble chaotique, et leurs choix, discutables. Ces réactions répondent à une lecture bien précise de la situation, mais les motivations qui ont guidé leurs actions sont encore mal connues à ce jour.
Dans ce court essai, Émilie Guilbeault-Cayer utilise la crise d’Oka comme révélateur de l’évolution des relations entre l’État québécois et les Autochtones. Un sujet qui demeure criant d’actualité. Candidate au doctorat en histoire à l’Université Laval, les recherches de l’auteure s’inscrivent dans le champ de la culture politique canadienne et des relations entre l’État et les Autochtones durant la période contemporaine. Elle s’intéresse notamment au discours des responsables politiques et aux mutations dans les attitudes des gouvernements face aux revendications amérindiennes.
L’auteur
Émilie Guilbeault-Cayer utilise la crise d’Oka comme révélateur de l’évolution des relations entre l’État québécois et les Autochtones. Un sujet qui demeure criant d’actualité. Émilie Guilbeault-Cayer est candidate au doctorat en histoire à l’Université Laval. Ses recherches s’inscrivent dans le champ de la culture politique canadienne et des relations entre l’État et les Autochtones durant la période contemporaine. Elle s’intéresse notamment au discours des responsables politiques et aux mutations dans les attitudes des gouvernements face aux revendications amérindiennes.
Source : communiqué de presse.
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Émilie Guilbeault-Cayer
LA CRISE D’OKA
AU-DELÀ DES BARRICADES
Septentrion, Québec, 2013, 204 pages