En nommant à la BPI des figures du Parti socialiste, le gouvernement montre la véritable visée clientéliste de la Banque Publique d'Investissement.
Un article du Parti Libéral Démocrate.
La Banque Publique d’Investissement a été présentée comme un nouveau soutien au développement des PME dans les régions. Le choix de Ségolène Royal et de Jean-Paul Huchon comme vice-présidents montre le vrai visage de cette nouvelle bureaucratie au service du pouvoir. Sa gouvernance politique ouvre la voie aux conflits d’intérêts, au chantage politique et aux soutiens clientélistes coupés des critères économiques rationnels.
Le gouvernement n’a plus les moyens d’un nouvel engagement financier. Le souvenir cuisant du Crédit Lyonnais montre qu’il n’a pas non plus les compétences pour se lancer dans l’activité bancaire. La BPI est donc avant tout un outil de communication servant à recaser les amis du pouvoir. Les citoyens et les entreprises saines sont ainsi appelés malgré eux à financer des canards boiteux, dans la tradition française du capitalisme de connivence.
Après avoir découragé les investissements privés par l'une des fiscalités les plus défavorables d'Europe, l’État cherche à s'y substituer, dans une parfaite logique socialiste de mainmise sur l'économie. Le PLD tient à rappeler au contraire que la décision d'investissement d'un professionnel sera toujours préférable à celle d'une Ségolène Royal cherchant à relancer sa carrière politique nationale.
À lire également sur Contrepoints :
- Royal câlin à la BPI, le regard grinçant de notre éditorialiste sur la nomination de Ségolène Royal
- Notre dossier spécial BPI