« Pourquoi je blogue… » C’est la question posée par Mat à tous les blogueurs, et qui mérite réflexion. En effet, contrairement à ce qu’on pourrait croire, la réponse n’est pas forcément évidente, y compris pour le blogueur en question. C’est pourquoi j’ai décidé de me lancer dans la réflexion.
Quand j’ai ouvert mon blog, en août 2008, j’avais 18 ans. J’avais pris la décision de consigner par écrit tous les films que je verrai. Mon blog – à l’origine hébergé chez WordPress.com – se voulait donc être une sorte d’encyclopédie personnelle, un catalogue, un aide-mémoire. Et c’est encore le cas aujourd’hui, et « l’encyclopédie » s’est élargie aux séries. Tout article ne répondant pas à cette stricte ligne éditoriale (concernant l’actualité du site par exemple) se voit détruit quelques jours après sa publication, ou bien hébergé sur un autre blog (et répertorié sur une page de mon blog). J’ai toutefois fait évolué cette rigidité en m’autorisant à rédiger ponctuellement des billets d’humeur, et créer des dossiers.
Mais cette volonté encyclopédique n’est sans doute pas l’unique raison de la tenue de mon blog aujourd’hui.
Avoir son propre espace d’expression sur Internet, c’est à dire ouvert à tous, est quelque chose de stimulant. Pouvoir faire partager des trésors inconnus du grand et du petit écran, pouvoir pousser un coup de gueule sur une œuvre décevante est assez satisfaisant. Pour autant, le public réel d’un blog est toujours assez flou: quand bien même le blogueur connaît le nombre de pages vues sur son blog et le nombre de visiteurs, il ne sait pas si celui-ci a vraiment lu l’article, ou s’il n’était là que pour récupérer une image présente dans l’article.
Aussi, quand je regarde les statistiques quotidiennes de mon blog, je constate qu’elles sont régulières. Mais les moteurs de recherche sont la principale source des visites: les visiteurs ne sont donc pas des habitués. Autant dire que je n’écris pour personne de bien défini, ou presque. Toutefois, l’existence de mes suiveurs Facebook tendent à me prouver le contraire. Mais je suis convaincu que mes lecteurs assidus se comptent sur les doigts d’une main.
Cette petite audience ne me découragera jamais, car la principale raison d’être de CinéPhil, aussi étrange soit-elle, est celle évoquée plus haut.
VN:F [1.9.22_1171]Evaluez l'article :Merci de patienter...Note : 0.0/5 (0 votes)