Il est dit que ses parents auraient été tués en 1982 durant la guerre, et le garçon fut abandonné dans la forêt. Il avait alors trois ans, et a encore vécut trois années dans la vie sauvage.
Tandis que les soldats faisaient un détour par les bois, ils sont tombés sur ce qui est apparu comme étant un petit humain, parmi les singes. Ils ont dû à faire s’éloigner les primates pour secourir le garçon, mais les animaux se sont défendus. Une femelle singe a même attrapé le petit vers elle, afin de le protéger.
Selon les rapports de ceux qui l’ont secouru, le jeune garçon, nommé Robert Mayanja, a survécut en mangeant des fruits, des baies, des racines, et copiait toutes les mimiques que les singes lui ont apprises.
Quand il a été retrouvé, il ne pouvait pas s’asseoir, ni se tenir debout, mais uniquement sauter, et rester accroupi. Il ne souriait pas, ne parlait pas, faisait des bruits d’animaux, et cela lui a valut jusqu’à aujourd’hui le surnom de Monkey boy.
Au début c’était apparemment un cauchemar de le laver. Il ne pouvait pas s’habiller tout seul, il tordait volontairement ses membres afin qu’on ne puisse pas lui faire porter de pantalons ou des tee-shirts.
Aujourd’hui
Robert Mayanja a rejoint la communuté de l’Arche le 5 juillet 1991. Il avait alors 12 ans. Comme sa date de naissance était incertaine, la communaté de l’Arche a décidé du 5 juillet, comme du jour de son anniversaire.
Les docteurs décrivent Robert Mayanja comme autiste, vivant dans son propre monde. Quand il a été découvert il s’était déjà forgé un caractère, n’agissait pas tel un humain. Il avalait la nourriture, sans même la mâcher.
« Mayanja a appris les rudiments de la toilette. il sait quand il est temps d’y aller. Il marche jusqu’à la porte, et attend que quelqu’un vienne l’aider pour le reste », a dit le médecin.
Il aime prendre des bains de soleil, attraper un peu d’herbe et la mettre dans sa bouche, il marche de manière un peu courbée.
Bien qu’âgé aujourd’hui d’environ 33 ans, il a encore beaucoup d’efforts à fournir pour s’adapter complètement, disent les thérapistes. Ou bien, il restera simplement comme ça pour le restant de ses jours.
Cette histoire pourrait paraître invraissemblable si d’autres de ce genre n’avaient pas été rapportées aux médias auparavant. L’an passé on apprenait la version de Marina Chapman, jeune anglaise qui aurait été élevée par des singes dans la jungle colombienne, . Et, en 1999, le journal très sérieux de la BBC rapportait l’histoire d’un autre ougandais, John Ssabunnya, élevé aussi par des primates (ICI en anglais) ; ci-dessous une reconstitution de l’histoire de ce dernier, en vidéo.
Source : onlinenigeria