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Riposte socialiste à la politique de la canonnière anti PS

Publié le 25 février 2013 par Micheltabanou

Face aux attaques répétées de Jean-Luc Mélenchon contre le gouvernement, le Parti socialiste muscle la riposte. Le détonateur en est le lancement par le Front de gauche d'une "campagne contre l'austérité", qui désigne ouvertement les équipes dirigeantes en place comme responsables. Tout d’abord en exigeant des communistes, alliés au président du Parti de gauche, qu'ils clarifient leur positionnement avant de conclure toute alliance avec eux en vue des élections municipales de 2014. La frappe est accentuée par Luc Carvounas, secrétaire national chargé des relations qui désigne J.-L. Mélenchon comme le pyromane de la gauche française. "On a un Jean-Luc Mélenchon qui a décidé désormais d'être un opposant en imaginant qu'il est une alternative à gauche" souligne notre Premier Secrétaire Fédéral qui dans ses interventions n’est guère mieux disposé envers les amis communistes qu’il accuse de cultiver un double discours. Il répond que "Ce n'est pas vrai de dire, comme l'affirmait Pierre Laurent quand il a vu Harlem Désir, qu'on peut dissocier ce qui se passe nationalement de ce qui pourrait se passer localement", "La vie politique ne se découpe pas en rondelles", "Est-ce qu'ils ont envie de continuer à verser un tribut à Jean-Luc Mélenchon qui leur a déjà tant coûté au moment des législatives ?"

Est-ce que le PC désire gagner sur tous les tableaux ? Est-ce que le PC ne mise pas sur les difficultés rencontrées par le gouvernement se renforcer politiquement auprès de français déstabilisés et pouvoir peser ainsi d’un autre poids lors des municipales…

Je suis d'accord avec Christophe Borgel ( PS ) qui  demande à tempérer les humeurs en répétant que les municipales sont encore loin. Tempérer mais en appuyant sur le fait que d'avoir un partenaire qui systématiquement vous tire une balle dans le pied passe décidément mal. Que ce n’est pas tenable longtemps de constater ces alliances de fait avec l’UMP pour briser l’élan des réformes sociales du gouvernement. Nous en sommes au temps du tir de barrage légitimé par une politique de la canonnière opérée depuis des mois sur le PS par une fraction de gauche qui confond vitesse et précipitation, qui n'a de raison que dans la démonstration d'une soi-disant trahison et avec le regard complaisant d’un parti communiste jonglant avec ses intérêts pour maintenir son rang, maintenir ses positions. La raison donnera rendez-vous à la gauche pour que ces municipales ne soient pas le tombeau de toutes nos ambitions politiques, que nous n’ayons pas à porter le deuil de politiques sociales anéanties par une défaite avivée par un désir grandissant de revanche des forces de droite.


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