Depuis plusieurs années, nos marchés laitiers et avicoles, entre autres, sont protégés par des tarifs à l'importation dépassant les 200% et par un système de quotas restrictifs. Depuis plusieurs décennies, la ligne dure prévaut.
Pour le Québec, l'enjeu (ndlr l'accord de libre échange Canada-UE) est gigantesque. Les secteurs sous gestion de l'offre contribuent à 40% des recettes agricoles de la province, soit plus de 7 milliards de dollars. --- Sylvain Charlebois, vice-doyen à la recherche et aux études supérieures de l'Université de Guelph