C’est mercredi dernier, le 20 février 2013, que Sony annonça en grande pompe lors d’un évènement organisé par le constructeur à New York la venue de la Playstation 4. Une annonce convenue et sans surprise pour un résultat conforme aux attentes, enfin presque. Retour sur une conférence plus bavarde que démonstrative.
Moins d’une dizaine de minutes après le lancement de la conférence, un logo apparaît sur l’écran : la Playstation 4 est bien en route. Pas besoin de vidéo ou d’effets hollywoodiens pour l’annoncer, c’était de toute manière convenu. L’intérêt de cette conférence pour Sony, on imagine tout du moins, résidait dans l’annonce de la philosophie de la console. Depuis quelques mois maintenant, le milieu du jeu vidéo se posait cette question : de quoi va être fait le futur ? La firme japonaise a été la première à dévoiler sa vision et ses projets.
Dans les entrailles de la bête

Les rumeurs laissaient présager le pire, mais Sony a rassuré les joueurs, le marché de l’occasion pourra tranquillement prospérer sur sa nouvelle console. Les vendeurs indépendants ont donc encore de beaux jours devant eux. Ils vont juste devoir expliquer aux clients que la Playstation 4 n’est pas compatible avec les disques Playstation 3, mais qu’il est bien possible de jouer à des titres disponibles sur ce support en passant par le marché en ligne de la console.
La tête dans les nuages

Cette conférence a aussi été l’occasion pour Sony de conforter les joueurs et les investisseurs : la firme japonaise a fait défiler durant la dernière partie de son évènement les grands noms de l’industrie vidéoludique. On a pu voir Bungie, rigide au possible présenter Destiny (on peut voir cette présence comme une petite tacle à Microsoft, jusqu’ici éditeur des titres du studio), Square Enix montrer une nouvelle fois son moteur graphique (notons l’annonce d’un nouveau Final Fantasy), Quantic Dream ou encore Media Molécule jouer à un jeu de création. Dans l’ensemble, si les grands noms de l’industrie ont répondu présents, ils n’ont pas encore de titres à présenter. Sony oui, au travers de studios tiers comme Guerilla Games ou Evolution Studios, Ubi Soft aussi avec son Watch Dogs, mais dans l’ensemble la conférence s’est montré pauvre de ce côté. Puis, ce qui a été présenté n’a convaincu personne dans le fond : un nouveau Killzone, une sorte de Forza nommé Drive Club, un petit jeu indépendant assez prometteur et quelques autres titres pas vraiment marquants. Le minimum syndical. Il faudra attendre l’E3 2013 pour en voir plus.
En résumé, la Playstation 4 sera, selon Sony, une console connectée, simple d’accès, terre à terre, qui ne manquera ni de puissance, ni de soutien. Lors de cette conférence, la firme n’a finalement rien montré de concret si ce n’est quelques titres peu motivants (excepté Watch Dogs et Destiny qui sont des jeux multisupport), on a bien senti que ce n’était pas encore une priorité pour le constructeur que de dévoiler des titres. Il voulait tout simplement être le premier à dévoiler sa nouvelle console, à montrer au grand public sa philosophie, sa vision du futur. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la console a encore beaucoup de choses à nous dire. Le feuilleton Playstation 4 ne fait que commencer !
- Revoir la conférence de Sony en intégralité

