Cette étude de l’Université de Barcelone prouve à nouveau que le régime méditerranéen complété par de l’huile d’olive ou de noix réduit le risque de décès d’origine cardiovasculaire, par crise cardiaque ou accident vasculaire cérébral (AVC) et jusqu’à 30%. Ces résultats, basés sur l’étude de cohorte Predimed portant sur près de 8.000 participants, publié dans l’édition du 25 février du New England Journal of Medicine suggèrent même une association inverse entre l’adhésion au régime méditerranéen et le risque cardiovasculaire.
Le régime méditerranéen est reconnu pour son efficacité contre le risque cardiovasculaire, contre certains troubles du sommeil, pour booster la fertilité, préserver la santé osseuse, prolonger la longévité, bref, définitivement lié à la santé mentale et physique. Elu star des régimes alimentaires par la communauté scientifique, ce modèle commence à craquer sous le poids de la crise économique et du coût du chariot alimentaire de millions de familles à travers le monde.
L’étude coordonnée à l’Université de Barcelone fait partie du projet PREDIMED, un essai multicentrique réalisé de 2003 à 2011 pour étudier les effets du régime méditerranéen sur la prévention primaire des maladies cardiovasculaires et a suivi les principaux facteurs de risque cardio-vasculaires de 7.447 participants divisés en 3 groupes d’intervention alimentaire: