Castle // Saison 5. Episode 16. Hunt (Part 2).
A la fin de l'épisode précédent, nous laissions Alexis à Paris entre les mains d'un groupuscule étrange. Durant cet épisode nous allons découvrir que l'enlèvement d'Alexis n'était pas anodin car
ce n'était pas sa meilleure amie la victime mais bel et bien elle. J'ai trouvé cela un peu gros, mais l'épisode gère plutôt bien les révélations et surtout son rythme. Durant 40 minutes, on est
bien plus tenu en haleine que durant l'épisode précédent. Contrairement aux trois autres double épisode déjà proposés par la série, celui ci était beaucoup mieux tourné. On sent que les
scénaristes ont voulu marquer le coup pour nous introduire le père de Castle incarné par James Brolin. Nous allons donc en découvrir un peu plus sur le père de
Castle et notamment le fait qu'il est un espion et qu'il a des ennemis dans le monde entier. Bien que cela soit assez facile en soit, c'était bien foutu. L'épisode ne laisse pas
au téléspectateur le temps de baisser sa garde. Si l'épisode de l'an dernier m'avait un tantinet déçu, celui ci pas du tout.
Tout simplement car les scénaristes ont trouvé le moyen de réécrire l'histoire de Taken à leur sauce. Les ressemblances avec le film à succès sont d'ailleurs très importantes.
Bien que cela ne soit pas une mauvaise chose puisque Taken est pour moi un film d'action suffisamment efficace. A la fin de l'épisode précédent, j'avais cru que
Castle avait tourné quelques scènes à Paris. On découvre rapidement la supercherie dans cet épisode quand Richard Castle décide de se rendre à Paris pour aller sauver sa fille.
Les fonds verts dégueulasses prennent le dessus, et bien évidemment le téléspectateur se sent déçu. En tout cas, cela a été mon cas. Une série comme Castle pourrait très bien
tourner un épisode à Paris (surtout quand l'on sait que Gossip Girl a pu en tourner deux dans notre belle capitale). C'est surement par fainéantise ou encore pour l'amour que les
séries de ABC porte pour les fonds verts dégueulasses (Once Upon a Time ou le Moscou de Missing doivent suffire en guise de références).
Note : 8/10. En bref, une seconde partie palpitante.