Magazine Restos & Bars

"Le Stübe": snacking en smoking ou presque!

Publié le 28 février 2013 par Fab @fabrice_gil

Stu•be die;<Stube,Stuben> (Wohn-)Zimmer, größerer Raum|| ID (Immer)rein in die gute Stube!gespr hum; komm (t) nur herein!

Que vous ne compreniez pas l’allemand, soit. On ne peut pas tout assimiler, tout savoir mais, que vous ne connaissiez pas encore le restaurant-snack Stübe Là… je peux tout de même faire quelque chose pour vous.

Gerhard Weber - Créateur du Stübe

Nous possédons tous une liste de restaurants où, il ne faut pas aller… Ils appartiennent à cette étrange galaxie lointaine, composée de passe-droits idiots où d’insupportable touches de snobisme n’ont d’égal qu'une médiocrité insoupçonnée. Et je ne parle pas de la cuisine…Mais il existe, fort heureusement, des adresses conservant cet esprit simple, inventif, appliqué, évocateur propre à la belle cuisine. Un cuisine que le Stübe se plaît à revendiquer.Ici, l’assiette exprime une belle rencontre, une alliance franco-germanique réussie : celle de Gerhard et Sylvie Weber. Autrement dit, la France a rencontré l’Allemagne pour le plus beau des mariages. L’adresse du StübeVerdeau fraîchement ouvert, sis 23-27 passage Verdeau dans le 9ème parisien, s'est rapidement popularisé. On afflue de partout dans le quartier, dans Paris pour venir goûter la cuisine de Gerhard, autour d’une variété de recettes toutes aussi succulentes les unes que les autres.

Le cadre. Au Stübe Verdeau, on retrouve immédiatement la même atmosphère qu’à celui de Richelieu - son aîné (voir adresse indiquée). Baigné de couleur rouge et gris ciment, le lieu est à l’image du fondateur : contemporain, chaleureux et convivial. Le restaurant se compose d’un vaste laboratoire au sous-sol, d’une magnifique et appétissante boutique-boulangerie au rez de chaussée et d’une large salle de 48 couverts au premier étage, avec vue sur le passage et la verrière. Mieux : la terrasse de 20 places offre le moment unique de déguster paisiblement, dans l’atmosphère 19ème du passage, les spécialités de la maison.

de haut en bas : Rez de chaussée / espace-vente1er étage / salle du restaurant - Le Stübe Verdeau

L’assiette. Là, vous allez franchement aimer ! Cette même ferveur issue d’un même pays - au Stübe, l’inspiration germanique y est puissante - est proposée tout en douceur et précision. C’est vif, marquant, très souvent épatant. Soit plusieurs spécialités culinaires et quelques desserts au timing bien tenu dont la saucisse, évidemment ! toujours en provenance d’Allemagne, fabriquée par un artisan-charcutier qui sélectionne avec soins ses viandes. Incontournable : la saucisse Bratwurst (porc grillé), rejoint sa "copine" la Bockwurst (version pur bœuf pour le Stübe), légèrement fumée, peu grasse et proposée pochée. Une merveille à déguster sur le pouce en Imbiss (casse-croûte), ou en Currywurst & Kartoffel découpée en bouchées, nappée d’une sauce/purée de tomate maison rehaussée de curry, baies de genièvre et clou de girofle, le tout accompagnées de pommes de terre au choix (rôties, Kartoffelsalat ou écrasées) ;  le Stubenburger (grande nouveauté du chef) qui se compose d’un pain maison moelleux agrémenté de condiments et garni d’une fricadelle de bœuf et de volaille surprend par sa délicatesse – la Sauerkrautqui, comme son nom l’indique est une choucroute douce garnie d’une Bockwurst, d’une tranche de rôti fumé suivi de son écrasé de pommes de terre est authentique ;  la p’tite soupe de pois cassés qui se marie divinement bien avec le Brezelsavoureux de Gerhard est admirable;  le Strudel aux pommes, aux griottes ou aux mirabelles léger, peu sucré se déguste sans faim (fin)… tout cela n’est rien à côté des nombreuses recettes peuplant la carte.
Un plus. Les employés en cuisine et en salle misent sur un concept alliant qualité de service et fraîcheur du produit. Le tout avec le sourire (rare de nos jours).

Stubenburger (nouveauté du chef) au Stübe

Est-ce cher ? Vous allez bondir, puisque vous tenez là une expérience gastronomique de  jolie volée pour un prix sincèrement modique. Menus : Currywurst / €12 – Strudels salés / €14,50 – Sauerkraut / €16,50. Les boissons sont importées d’Allemagne : Bionade(limonade pauvre en sucre) / €3,40 – les bières (Beck’s, Warsteiner, Edinger Weiss / de €3,50 à €6 – le vin Grauer Burgunder (Pinot gris du pays de Bade) / €3,50 les 12cl. Convaincu ?
Faut-il y aller ? Plutôt deux fois qu’une ! S’en priver, c’est ignorer le gourmet qui sommeille en nous…
Au premier abord, la cuisine allemande peut sembler disparate… mais foncièrement plus équilibrée, diversifiée et astucieuse que certaines recettes américano-françaises présentées ici et là, ne nous y trompons pas.Derrière ses fourneaux où mijotent des recettes salées, en laboratoire aménagée pour les préparations sucrées en pétrin de boulanger-pâtissier, Gerhard Weber œuvre et propose une typicité de plats que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans la Capitale.Chapeau bas Herr Weber!Fabrice Gil
Plusieurs adresses :Le Stübe Verdeau23-27, passage Verdeau75009 Parist/ +33 1 47 70 08 18www.lestube.fr
Le Stübe Richelieu31, rue de Richelieu75001 Parist/ +33 1 42 60 09 85
Le Stübe / Institut Goethe17, avenue d’Iena75016 Paris t/+33 1 47 23 71 52

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Fab 4306 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines